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"Ils m'ont fait vibrer"

Eurosport
ParEurosport

Publié 02/06/2008 à 06:00 GMT+2

Battu par Almagro (7-6, 7-6, 7-5), Jérémy Chardy n'a aucun regret : "Je suis allé au bout de mes forces". Le Français veut aussi retenir le moment partagé avec le public et son niveau de jeu. Son objectif : "Revivre ces moments là".

Roland-Garros - Huitièmes de finale
Nicolas Alamagro (ESP/N.19) bat Jérémy Chardy (FRA) 7-6(0), 7-6(7), 7-5
Prochain adversaire : Nadal
>.Le film du match
JÉRÉMY CHARDY, entre Nalbandian et Tursunov, tu n'avais eu que 24h, donc pas le temps de cogiter. Cette fois, avant le match face à Almagro, tu as eu 48h. Est-ce que tu as plus eu le temps de gamberger ?
JC : Non. J'ai gardé les mêmes habitudes que les jours précédents. J'ai profité de mon jour de repos surtout pour récupérer, soulager mes courbatures. J'ai fait venir mon kiné hier soir, puisque comme il me connaît bien, on a tout travaillé hier soir avant que je dorme, et ce matin. Je suis tout de même content du match que j'ai fait, parce que quand je suis rentré, j'étais déjà fatigué. Vraiment, je n'ai pas plus pensé à mon match que d'habitude, ni mis plus de pression. J'ai cherché à donner mon maximum et je pense l'avoir fait puisqu'à la fin quand je me fais breaker, je n'ai plus de force pour pousser sur les jambes. C'était dur de simplement la passer derrière le filet. Je suis allé au bout, donc je suis content de moi.
Cette défaite, tu la mets donc avant tout sur le compte du physique ?
JC : Non. Almagro a très bien joué, il est très solide. Même à fond physiquement, ça aurait été un match très dur. Il était plus fort que moi.
Que retiens-tu de ta semaine ?
JC : Beaucoup de choses positives comme ce moment passé avec le public. Le public, cela a été énorme. Ils m'ont fait vibrer, même si j'étais mort, j'aurais pu rester des heures sur le court, tant cela me faisait trop plaisir de jouer, d'être encouragé... C'est du rêve ! C'est un grand moment de bonheur. Ça m'a touché et donné envie de revivre ce genre de moments. Sur mon tennis, mon jeu s'est bien mis en place, j'ai trouvé des automatismes. Je vais en discuter avec mon coach et on va travailler pour que ce niveau de jeu soit un niveau plus constant.
Ça t'a rassuré ou tu te savais déjà capable d'évoluer à ce niveau-là ?
JC : À l'entraînement, je jouais bien mais en match, j'alternais entre les bons passages et des moments à jouer beaucoup moins bien. La stabilité, je l'ai trouvée sur Roland.
Tu as des balles de set dans les trois manches, c'est vraiment l'expérience pour toi qui fait la différence, sur ces coups-là ?
JC : Déjà, il y en a plusieurs qu'il a tout de même bien joués. Il a fait des bons services presque à chaque fois. Mais lui aussi a eu beaucoup d'occasions de break. Nous avons eu tous les deux des occasions, mais il a été un peu plus solide que moi sur tout le match. Cela montre que j'ai des occasions contre un gars comme ça, même en étant fatigué. C'est bien pour la suite. Je ne veux retenir que le positif de ce tournoi.
Il y a eu ce moment avec la raquette, quand elle passe de l'autre côté... C'était un signe de frustration ?
JC : Non, j'ai juste cassé ma raquette ! J'ai eu des occasions dans le tie-break, j'avais déjà break d'avance dans le set, et après, on revient, après la pluie, et là, ça a été dur pour servir. Après, j'ai des occasions encore dans le tie-break, je ne joue pas très bien, il y a des moments chauds. Je me suis un peu tendu dans les moments chauds. J'ai eu un peu de manque d'expérience dans ces moments chauds. Après, lui a eu une balle pour finir le set, et il fait un let gagnant. La raquette est partie toute seule, je n'ai pas trop réfléchi ! (Rires).
En parlant de tournois, quel est ton programme ?
JC : La semaine prochaine, normalement, je devais jouer sur herbe, à Surbiton. Mais j'ai été retiré, puisque j'étais encore en course. A la fin de la semaine, je vais aller faire des qualifications soit de Queen's soit de Halle. Je ne sais pas trop encore. Après, je ferai les qualifications de Wimbledon.
Justement, à Wimbledon, tu as gagné en juniors, c'est a priori une surface qui devrait bien te convenir encore. Cela t'ouvre des perspectives intéressantes à court terme ?
JC : C'est sûr, sur herbe, j'avais bien aimé en juniors. Depuis, je n'ai pas tellement rejoué. On verra si j'y suis vraiment bien quand je vais y retourner. Je pense que cela me convient bien, puisque c'est tout de même pour les jeux d'attaquant. Je vais y aller, pour bien jouer.
Tu as l'impression que c'est le plus facile ou le plus dur qui commence ?
JC : Le plus dur, c'est quand je ne gagnais pas un match ! Si je disais que c'est là le plus dur, ce serait vraiment ... Non, là, c'est plus de la joie qu'un moment dur !
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