Roland-Garros délocalisé?

"L'extension est primordiale. Et il y a trois solutions. Soit nous nous entendons sur une extension sur le Stade Hébert. Soit l'extension se fait vers le Bois de Boulogne. Soit on délocalise, ce qui me ferait mal au coeur", a affirmé M. Gachassin. Poussée par la nécessité de s'agrandir, la FFT a désigné le 14 mai le projet de l'architecte Marc Mimram pour une extension sur le Stade Hébert.

Ce choix "ambitieux" selon M. Gachassin, rencontre toutefois "quelques problèmes avec les riverains et quelques problèmes politiques avec l'UMP qui fait partie du Conseil de Paris". D'un coût estimé à 116 millions d'euros, ce projet prévoit la création d'un stade de 14.600 places - contre 14.800 pour l'actuel court central Philippe Chatrier - sur le site Georges-Hébert, situé à 500 mètres des installations actuelles.

Aux yeux du président de la FFT, cette extension est " primordiale quand vous pensez que Wimbledon s'étend sur 18 hectares et que nous occupons 8 ha et que nous n'avons pas de toit rétractable ". A partir de cette année, le tournoi sur gazon londonien s'est doté d'un toit pour couvrir le court central en cas de pluie. Partiellement bâti lors de l'édition 2008, le toit couvre désormais l'intégralité du court.