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Roland-Garros 2013 : David Ferrer a écrasé Tommy Robredo en quarts de finale 6-2, 6-1, 6-1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/06/2013 à 21:06 GMT+2

Impressionnant de facilité depuis le début du tournoi, David Ferrer n’a fait qu’une bouchée de Tommy Robredo en quarts de finale, 6-2, 6-1, 6-1. L’Espagnol, tête de série numéro 4, a bouclé l’affaire en 1h25 et défiera Jo-Wilfried Tsonga.

David Ferrer of Spain hits a return to compatriot Albert Montanes during their men's singles match at the French Open tennis tournament at the Roland Garros stadium in Paris May 29, 2013. (Reuters)

Crédit: Reuters

David Ferrer est bien là. Mine de rien, la tête de série n°4 a fait son trou dans le tableau et se hisse en demi-finales de Roland-Garros pour la deuxième année consécutive. Pour ce faire, il a sorti en trois petits sets son compatriote Tommy Robredo (6-2, 6-1, 6-1). Plus que la performance plutôt attendue, c’est la manière employée qui rend admiratif. En cinq matches, le cinquième joueur mondial n’a toujours pas perdu la moindre manche dans cette édition 2013. Il arrive ainsi dans le dernier carré du tournoi, pour affronter Jo-Wilfried Tsonga, au top sur le plan physique. De quoi lui laisser entrevoir, à 31 ans, la possibilité de se hisser, pour la première fois de sa carrière, en finale d’un tournoi du Grand Chelem.
Le natif de Javea a joué sur le même rythme tout au long de la partie. Il a donné le tempo des échanges, joué juste. Ses coups ont été précis, avec beaucoup d’intensité. Pour très peu de déchets au final. Un vrai métronome. Impressionnant. En face, Tommy Robredo, d’un mois son cadet, a fait de la résistance comme il a pu. Avec ses moyens limités dus aux multiples marathons qu’il a livrés tout au long du tournoi. Mais c’était vraiment insuffisant.
Pendant un set et demi, les jeux ont été pourtant relativement disputés. Néanmoins, Ferrer a remporté tous les points décisifs. Confirmant ainsi l’issue inéluctable de la rencontre. Peu à peu, la tête de série n°32 a baissé pavillon. Ses fautes directes à répétition ont ouvert la voie royale à l’Espagnol. Une trop belle occasion pour expédier la fin du match en un rien de temps. En une heure et vingt-cinq minutes, soit le quatrième match le plus rapide du tournoi, Ferrer est retourné aux vestiaires. Le sentiment du travail bien fait, sans sourciller. De quoi laisser un sentiment mitigé au public du court Suzanne Lenglen qui n’a pu vibrer que par procuration en suivant l’évolution du score du match Tsonga – Federer sur le panneau d’affichage.
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