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L'hécatombe se poursuit : Tsonga jette l'éponge

Laurent Vergne

Mis à jour 28/05/2016 à 20:04 GMT+2

Au lendemain du forfait de Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga a dû abandonner après 40 minutes de match face à Ernests Gulbis, samedi à Roland-Garros. Il menait 5-2 mais n'a pu aller plus loin, touché aux adducteurs.

Jo-Wilfried Tsonga, Roland-Garros 2016

Crédit: AFP

Nouveau coup de massue sur Roland-Garros. Après les forfaits de Roger Federer et Gaël Monfils avant le tournoi, et le retrait inattendu de Rafael Nadal vendredi, le Grand Chelem parisien a perdu une autre de ses têtes d'affiche samedi avec l'abandon de Jo-Wilfried Tsonga. Le Manceau, demi-finaliste en 2013 et 2015, a été contraint de renoncer alors qu'il menait 5-2 dans le premier set, à cause du réveil de sa blessure aux adducteurs, celle-là même qui l'avait poussé à zapper le Masters 1000 de Rome.
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Tsonga a rendu les armes les larmes aux yeux

Ses deux premiers tours avaient pourtant rassuré sur son physique, notamment son match en cinq sets il y a deux jours face à Marcos Baghdatis, où il n'avait jamais semblé gêné. Mais samedi, dès les premiers jeux, il est apparu tendu. Son visage fermé traduisait une inquiétude malgré son avantage au tableau d'affichage. Car Tsonga avait pris le score, réussissant le premier break de la rencontre. Mais alors qu'il menait 4-2, on a vu le kiné apparaitre au bord du court, prêt à intervenir au changement de côté suivant.

Gulbis, le chat noir de Tsonga

Jo-Wilfried Tsonga a remporté son jeu de service pour mener 5-2. Ce serait sa dernière image de jeu dans ce Roland-Garros 2016. Après une discussion avec le kiné, le numéro 7 mondial a demandé à sortir pour se faire manipuler dans les vestiaires. Quand il est revenu cinq minutes plus tard, c'était pour signifier à l'arbitre qu'il jetait l'éponge. Même réfugié sous sa serviette, le Sarthois n'a pas pu masquer ses larmes. C'est un énorme coup dur pour lui qui avait si souvent brillé à Roland-Garros ces dernières années. Ironie du sort, son précédent abandon en Grand Chelem, en 2013, à Wimbledon, était déjà survenu face à Ernests Gulbis.
Le retrait brutal de Tsonga dévaste un peu plus un quart de tableau orphelin depuis la veille de Rafael Nadal. Il y a une chance à saisir pour rallier le dernier carré. Gulbis voudra rééditer le coup de 2014, mais David Goffin et Dominic Thiem, très solides cette saison, semblent avoir un énorme coup à jouer pour une première demi-finale majeure. Les Français, eux, n'ont plus que Richard Gasquet pour espérer. L'an passé, ils étaient cinq en huitièmes de finale. Le Biterrois doit se sentir bien seul dans cette édition 2015 qui, décidément, est celle de toutes les mauvaises surprises.
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