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Roger Federer : "J'ai décidé de ne pas jouer sur terre cette saison"

Pierre-Alexandre Conte

Mis à jour 25/03/2018 à 11:12 GMT+2

Roger Federer a décidé de faire l'impasse sur les tournois sur terre battue. Le Suisse l'a annoncé ce samedi après son élimination au deuxième tour du Masters 1000 de Miami, compétition dont il était tenant du titre, face à Thanasi Kokkinakis (3-6, 6-3, 7-6). Il ne disputera donc pas Roland-Garros, comme la saison passée.

Roger Federer lors de sa dernière apparition à Roland-Garros, en 2015.

Crédit: Eurosport

Le public de Roland-Garros ne verra pas Roger Federer cette année. Comme en 2017, le Suisse a décidé de ne pas s'aligner sur les tournois sur terre battue. Il l'a annoncé après sa défaite au deuxième tour du Masters 1000 de Miami, samedi, face à Thanasi Kokkinakis (3-6, 6-3, 7-6). Ce n'est pas réellement une surprise tant le Suisse est apparu émoussé en Floride, lui qui aura 37 ans en août prochain.
"J'ai décidé de ne pas disputer la saison sur terre battue", a simplement lâché celui qui perdra sa place de numéro un mondial au profit de Rafael Nadal dans 9 jours. "On a convenu avec mon staff que c’était plus facile de rester sur deux surfaces que sur trois en ce moment. J'aimerais encore jouer le plus longtemps possible", a-t-il ajouté, laissant ainsi entendre qu'il ne rejouerait pas de sitôt sur la surface qui lui réussit le moins.

Une décision inévitable

L'espoir de voir Roger Federer à Paris existait pourtant avant cette annonce, dans la mesure où ce dernier avait aligné 17 victoires consécutives pour débuter sa saison 2018. Soit un record personnel. Et qu'il ne semblait pas être dérangé par la succession des tournois. Avant de chuter en finale à Indian Wells face à Juan Martin del Potro dimanche dernier. Et de perdre dans la foulée face à Thanasi Kokkinakis, qui vaut plus que sa modeste 175e place mondiale. Un enchaînement malheureux inédit pour lui depuis printemps 2014.
Ces revers rappellent que le Suisse, capable de jouer un tennis fantastique, n'a aujourd'hui plus un physique qui lui permet de rester à son meilleur niveau sans souffler. "Je me réjouis de prendre un grand break et de faire un bon bloc d'entraînement pour être vraiment en forme pour la deuxième moitié de la saison", a-t-il expliqué en conférence de presse. Le voir faire l'impasse sur plus de deux mois de compéition est malheureux en un sens mais c'est certainement à cette seule condition que le Bâlois peut espérer poursuivre sa carrière sur le circuit.
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