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Roland-Garros - Quand la Grande-Bretagne tentait de "recruter" Novak Djokovic

Christophe Gaudot

Mis à jour 27/05/2022 à 20:57 GMT+2

ROLAND-GARROS - Et si la Grande-Bretagne comptait aujourd'hui 20 titres du Grand Chelem à son palmarès ? Nous sommes ici dans un présent alternatif, où Novak Djokovic est un sujet de la Reine et où il a connu les mêmes succès qu'en tant que Serbe. Britannique, "Djoko" aurait pu le devenir pendant son adolescence comme il l'a raconté ce vendredi après son succès au 3e tour.

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Roland-Garros avance et Novak Djokovic se balade toujours autant. Plus même peut-être au troisième tour puisque Aljaz Bedene ne lui a pris que huit petits jeux et ne l'a même pas forcé à rester sur le court plus d'une heure et cinquante minutes. De Bedene il a été question pendant la conférence de presse d'après-match de "Djoko". Le Slovène, résident britannique, avait un temps souhaité rejoindre l'équipe de Coupe Davis des frères Murray, ce que la Fédération internationale avait refusé. Questionné sur ce sujet, le numéro un mondial a révélé que durant ses jeunes années, la Grande-Bretagne avait tenté de le "recruter".

Une offre quand il avait 14 ans

"Je me suis retrouvé dans cette situation, quand j'avais 14 ans, a ainsi soufflé Djokovic à propos du changement de nationalité. Il y a eu des discussions avec la Grande Bretagne". Ce n'est en vérité pas la première fois que l'homme aux 20 titres du Grand Chelem évoque ces approches. En 2020, il avait eu ces mots dans une interview avec Graham Bensinger sur Youtube : "J'avais de très bons résultats dans les tournois internationaux juniors, alors des agents m'ont repéré. Nous avons reçu une offre pour que je devienne Britannique. C'était une offre très tentante car elle aurait résolu tous nos problèmes, mais nous n'avons pas accepté".
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Novak Djokovic sous le maillot serbe en Coupe Davis.

Crédit: AFP

Dans la biographie de Djokovic qu'il a écrite, le journaliste Chris Bowers raconte que l'offre était très généreuse et que la Grande-Bretagne espérait pouvoir compter sur Andy Murray et Novak Djokovic dans les années à venir. Celle-ci n'est cependant pas arrivé au meilleur des moments puisque l'homme de Belgrade avait commencé à signer ses premiers contrats de sponsoring et l'argent était devenu un problème moins vital pour sa famille. "Personnellement, je ne voulais pas le faire car je ne voulais pas aller en Angleterre où je ne connaissais personne. Je voulais rester là où j'avais mes amis, ma vie, ma langue et mon pays", a quand même nuancé Djokovic.
Novak n'aurait jamais joué pour le Royaume-Uni comme il a joué pour son pays
La Fédération internationale interdit aujourd'hui à un joueur de disputer la Coupe Davis pour deux pays différents. Mais si un joueur n'a jamais disputé la compétition, il peut d'une certaine manière changer de nationalité s'il vit depuis trois ans dans le pays concerné.
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Seulement, quand on sait l'attachement qui est celui de Novak Djokovic pour son pays, et réciproquement, on doute que la question se soit vraiment posée durablement dans sa tête. "Il y a beaucoup de joueurs et d'athlètes autour du monde qui recherchent de meilleures opportunités et de meilleures conditions. Je ne peux pas les juger. Chaque personne essaie de rendre la vie la meilleure possible pour leur famille de manière individuelle", a encore insisté Djokovic.
"Il aurait probablement eu une meilleure école, de meilleures installations pour l'entraînement... Mais personne n'aurait été content. Je pense que Novak n'aurait jamais joué pour l'Angleterre ou le Royaume-Uni comme il a joué pour son pays", avait commenté sa mère en 2020. Difficile de lui donner tort.
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