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ROLEX PARIS MASTERS - Alexander Zverev bat Rafael Nadal (6-4, 7-5) et retrouvera Medvedev en finale

Maxime Battistella

Mis à jour 07/11/2020 à 19:13 GMT+1

ROLEX PARIS MASTERS - Rafael Nadal a été battu en demi-finale du Rolex Paris Masters ce samedi par Alexander Zverev, vainqueur en deux manches (6-4, 7-5). L'Allemand retrouvera Daniil Medvedev en finale, dimanche. L'Espagnol, lui, n'a toujours pas remporté le titre à Bercy.

Alexander Zverev

Crédit: Getty Images

Rafael Nadal a vu ses rêves de doublé parisien, 21 ans après Andre Agassi, s'envoler. Tête de série numéro 1 et favori logique de ce Rolex Paris Masters, il a subi la loi samedi d'un Alexander Zverev des grands jours. Resplendissant de confiance, l'Allemand a logiquement dominé l'Espagnol en deux sets (6-4, 7-5) et 1h39 de jeu sur le court central de l'Accor Arena, jugulant la révolte adverse en milieu de seconde manche. Auteur d'un doublé à Cologne ces dernières semaines, il tentera de remporter un 3e titre d'affilée et une 13e victoire consécutive face à Daniil Medvedev dimanche en finale.
Le 8e essai n'aura donc pas été le bon. En l'absence de Roger Federer et de Novak Djokovic et alors qu'il n'abordait pas cette fin de saison terrassé par la fatigue comme lors de ses précédentes tentatives, Rafael Nadal avait une belle opportunité de conquérir l'un des derniers bastions à lui résister sur le circuit. Mais samedi, le Majorquin a dû se rendre à l'évidence : ce n'est pas un hasard s'il compte "seulement" un titre en indoor à son palmarès. Sur cette surface, la somme des ajustements qu'il doit effectuer par rapport à son jeu originel est souvent trop importante, surtout quand il fait face à un joueur très en confiance.

Zverev, un récital au service

Alexander Zverev lui a ainsi proposé un défi quasiment insurmontable. Car il faut le souligner avant toute chose : l'Allemand a joué le match quasi-parfait, s'appuyant sur deux armes majeures : son service (72 % de premières balles, 13 aces et une petite double faute) et sa faculté à faire avancer très vite la balle avec une aisance déconcertante à l'échange. Précis à la relance, l'Allemand a trouvé beaucoup de longueur, obligeant Nadal à raccourcir dans la bataille du fond. Il s'est baladé sur ses mises en jeu pendant un set et demi (6-4, 3-1), n'offrant aucune solution à son rival.
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Alexander Zverev

Crédit: Getty Images

A tel point que cette seconde demi-finale aurait pu se terminer sur un score très sévère. A cinq reprises, Zverev a obtenu des balles de double break dans le second set : une première à 3-1, puis quatre autres à 4-2 (dont trois consécutives à 0/40). Mais le Majorquin a refusé de mourir, les écartant les unes après les autres avec beaucoup de courage et d'audace en prenant la direction du filet. Et cette persévérance a, comme tant de fois dans sa carrière, fini par porter ses fruits : pour la première fois dans cette demi-finale, son adversaire s'est crispé au service et a cédé sous l'intense pression adverse, encaissant trois jeux de rang (6-4, 4-5).

Nadal a fait preuve de caractère, Zverev aussi

Il y a un an jour pour jour, Zverev ne s'en serait sûrement pas relevé. Mais de l'eau a coulé sous les ponts. Dans la tête, le 7e joueur mondial est un autre homme. Et à l'image de sa fin de match contre Stan Wawrinka la veille en quart de finale, il a gardé un calme bluffant et rapidement retrouvé ses repères. Ses grandes frappes, notamment son petit bijou de revers croisé, ont à nouveau percé la muraille espagnole (37 coups gagnants contre 17 à Nadal). Et malgré ses fréquentes hésitations, il est allé chercher sa dernière balle de break au filet d'une somptueuse volée basse amortie gagnante.
Son dernier jeu fut à l'image de la force tranquille qui semble habiter le grand "Sasha" en ce moment : une démonstration de puissance au service et une solidité à toute épreuve à l'échange. D'ailleurs, Zverev a remporté 9 des 13 bras de fer de plus de 9 frappes de la partie, une statistique suffisamment rare pour un adversaire de Nadal pour être signalée. Le "Taureau de Manacor" s'est, lui, vite éclipsé, visiblement très déçu. Bercy s'obstine décidément à lui échapper.
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