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Rome 2013 - Rafael Nadal : "Personne ne gagne toujours"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/05/2013 à 11:48 GMT+2

A une semaine du début de Roland-Garros, Rafael Nadal a envoyé un message fort à ses rivaux avec ses victoires à Madrid et à Rome. L’Espagnol déboulera lancé comme un boulet de canon à Paris. Mais l'Espagnol refuse d'arriver en terrain conquis à Paris.

Spain's Rafael Nadal celebrates with the trophy during the ceremony of the ATP Rome Masters (AFP)

Crédit: AFP

Rafael Nadal est actuellement inarrêtable. En écrasant Roger Federer en finale du Masters 1000 de Rome (6-1, 6-3), le Majorquin en est désormais à 36 victoires pour deux défaites depuis son retour à la compétition en février. La statistique parle d’elle-même. Le grand absent du circuit pendant sept mois a lui-même conscience d’effectuer un retour tonitruant. "Huit finales et six victoires, si vous m'aviez dit ça il y a quatre, cinq mois, je vous aurais traité de fou", a déclaré l’Espagnol dimanche après la finale. S’il a parfois plié pendant cette semaine romaine, il n’a jamais rompu : "Je n'ai mal joué qu'une fois, contre (Ernests) Gulbis, mais j'ai gagné mentalement, au combat".  Même lorsqu’il n’est pas au top, le roi de la terre battue s’en sort.
A une semaine du début de Roland-Garros, on ne voit pas vraiment qu’est ce qui pourrait empêcher le joueur de Manacor de soulever une huitième Coupe des Mousquetaires sur les courts de la porte d’Auteuil. A part Novak Djokovic, si ce dernier décide de se reprendre après deux revers face à Dimitrov à Madrid et Berdych à Rome. Mais comme à Madrid, le protégé de Toni Nadal ne veut toujours pas entendre parler de Paris : "Je ne veux pas penser encore à Roland-Garros. Permettez-moi de profiter de cette victoire". Fidèle à lui-même, l’ogre de la terre battue prend les choses étape par étape. Mais à ne pas en douter, le septuple vainqueur des Internationaux de France a fait le plein de confiance avant d’arriver dans la capitale française.
"Personne ne gagne toujours"
Federer, lui-même, est impressionné par le niveau de jeu de son meilleur ennemi. "La façon dont il retourne en se positionnant si loin derrière la ligne est incroyable. En plus, il couvre très bien le terrain. Face à lui, il faut être très performant au service. Quand Rafa est à son meilleur niveau, il se crée des opportunités dans les échanges et dicte le point", a constaté sa prestigieuse victime du jour. Son niveau de jeu est indiscutable, notamment sur terre battue. Mais ses problèmes récurrents aux genoux soulèvent toujours des questions. Et à des journalistes qui lui ont demandé l’état de son physique à l’approche de Roland-Garros, Nadal leur a répondu : "Je l'ai trop fait au cours de la dernière année, s'il vous plaît, parlons tennis", a-t-il lâché. Le Majorquin souhaite "profiter de ce fantastique retour après huit mois", et ne veut "pas parler de santé". Après des mois de galère, cela peut paraître compréhensible.
Si un certain nombre d’observateurs estiment, légitimement, que l’Espagnol est le favori pour le prochain tournoi du Grand Chelem, ce n’est pas le cas du joueur. Sa longue convalescence l’a certainement rendu encore plus prudent : "Tout le monde peut battre tout le monde, a-t-il tempéré. Je descends toujours sur le court avec un grand respect pour mon adversaire. Ce qui m’est arrivé depuis neuf ans n’est pas pour toujours, personne n’est là pour toujours, personne ne gagne toujours. Je ne sais pas quand ça va finir, mais je m’applique pour que ça arrive le plus tard possible". Ses adversaires sont prévenus : Nadal vendra chèrement sa peau à Paris.
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