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Murray, le grand gagnant

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/09/2012 à 10:51 GMT+2

En passant entre les gouttes de la tornade qui a perturbé le Super Saturday, Andy Murray a tout raflé samedi à l'US Open: une nouvelle place en finale de Grand Chelem et un jour de repos supplémentaire qui n'était pas prévu au programme. Mais le plus dur reste à venir.

Andy Murray

Crédit: Reuters

Andy Murray a vraiment passé un Super Saturday. L'Ecossais s'est qualifié pour sa deuxième finale de Grand Chelem d'affilée alors que la mauvaise météo à New York a contraint les organisateurs à repousser la demi-finale entre Novak Djokovic et David Ferrer à dimanche. La finale étant reportée du coup à lundi pour la cinquième année consécutive, l'Ecossais ne reviendra sur le court Arthur-Ashe que dans 48 heures. Le temps de récupérer et de préparer un peu plus cette cinquième finale de Grand Chelem, avec le rêve toujours un peu fou de décrocher enfin son premier titre majeur.
Pour une fois, les conditions seraient presque de son côté. Cela ne veut pas dire qu'il triomphera absolument lundi face à Djokovic ou Ferrer, mais le ciel semble avoir choisi son camp. A voir la décontraction avec laquelle il a dominé Tomas Berdych samedi après-midi, le protégé d'Ivan Lendl doit certainement penser dans un coin de la tête que cette année semble être la bonne pour lui. Après quatre précédents échecs, sans autre chose à se reprocher que d'être tombé sur des phénomènes en finale (Djokovic et Federer en l'occurrence), la cinquième tentative pourra être l'exutoire tant attendu, comme cela a été le cas pour son entraîneur. Le Tchèque a attendu en effet sa cinquième finale de Grand Chelem pour soulever son premier titre au terme d'une finale d'anthologie remportée face au grand John McEnroe de l'année 1984 en finale de Roland-Garros.
Ivan Lendl comme guide spirituel
S'il venait à échouer lundi, il serait le premier joueur de l'ère Open à perdre ses cinq premières finales majeures... et serait bon pour essuyer une sacrée tempête sous son crâne. Pour ne pas dire plus s'il venait à tomber face à David Ferrer, qui disputerait sa première grande finale (si on met de côté sa finale en Masters Cup en 2007). Echouer si près du but, alors que ni Federer ni Nadal ni Djokovic ne sont présents, prendrait des airs dramatiques pour le Britannique qui pourrait le miner pour de bon. Pour l'anecdote, il faut remonter à janvier 2005 pour trouver trace de la dernière finale où les trois ogres du circuit ATP sont absents dans une finale majeure (Safin-Hewitt à l'Open d'Australie). Rater cet événement sept ans et demi après, avouez qu'il y aurait de quoi s'en vouloir.
Il y a deux mois à Wimbledon tout aussi perturbé par le temps, les conditions météologiques ne lui avaient pourtant pas porté bonheur. La finale face à Roger Federer étant menacée d'interruption par la pluie, le court central du All-England Club avait déployé son toit rétractable, changeant des conditions de jeu d'extérieur en indoor, ce qui avait globalement favorisé le Suisse dans la quête de son dix-septième titre du Grand Chelem, plus à l'aise en salle par rapport à son adversaire. Deux semaines plus tard, un grand soleil à Londres l'avait accompagné pour glaner la médaille d'or en finale des Jeux Olympiques face au même joueur. "C'était les conditions de jeu les plus délicates que j'ai vues, et pourtant je viens d'Ecosse, c'est dire...", a reconnu Murray qui est le premier joueur à atteindre la finale de l'US Open la même année que son titre olympique. Malgré des conditions parfois extrêmes, Andy Murray a tout de même su tirer son épingle du jeu. Lundi, il pourrait bien passer un Super Monday.
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