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US Open 2013 : La nuit américaine : Serena et Djoko sont sur un vélo…

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/09/2013 à 09:33 GMT+2

On a veillé pour vous cette nuit à Flushing Meadows. Williams et Djokovic au sprint, Murray et Wawrinka "à la giclette" : voici ce qu’il ne fallait pas louper.

Es läuft für Novak Djokovic in New York

Crédit: Eurosport

  • Serena répond à Victoria
Celui-là, on le sentait venir. Après l’avoir manqué de peu au premier tour contre Francesca Schiavone, Serena Williams a marqué son tournoi d’un double 6/0 infligé à Carla Suarez Navarro. Comme une réponse à celui que sa rivale Victoria Azarenka avait réussi pour son entrée en lice. Après son marathon de près de trois heures conclu au jeu décisif du dernier set face à Angélique Kerber en huitièmes, l’Espagnole faisait figure de victime toute désignée aujourd’hui. Williams n’a pas laissé passer l’occasion, infligeant la seconde "bicyclette" au stade des quarts de finale de l’US Open dans toute l’ère Open, 24 ans après celle infligée par Martina Navratilova à Manuela Maleeva. "La seule chose sur laquelle je me focalise, c’est de marquer chaque point et remporter chaque jeu, a martelé la cadette des sœurs Williams. Durant le match, je ne pense à rien d’autre." Le message de Serena est passé. La guerre des nerfs se poursuit entre les deux favorites.
  • Djokovic monte en régime
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour le tennis espagnol : après avoir rythmé la journée d’hier avec les succès de Tommy Robredo, David Ferrer et l’inévitable Rafael Nadal, les joueurs de la péninsule ibérique ne sont parvenus à marquer que trois jeux en deux matchs aujourd’hui ! Novak Djokovic a en effet été à peine plus clément que Serena Williams pour expédier Marcel Granollers – rescapé de trois matchs en cinq sets dans ce tournoi – en 1h19 de jeu (6/3 6/0 6/0). Lui aussi avait besoin de se rassurer… et lui aussi tape fort à l’approche des ultimes joutes du tournoi. "Mes deuxième et troisième sets font même partie de mes meilleurs moments de tennis sur ce court Arthur-Ashe, a estimé le n°1 mondial. Et je dirais que c’est le premier match dont je sois pleinement content depuis ma victoire sur Richard Gasquet en quarts de finale à Montréal."
  • Murray souffle le chaud et le froid.
A l’image de sa première semaine, Andy Murray a alterné le très bon et le très moyen face à l’Ouzbek Denis Istomin (6/7 6/1 6/4 6/4). L’Ecossais s’est singulièrement compliqué la tâche en perdant le premier set au jeu décisif, concédant trois points de suite alors qu’il menait 5-4. La "bâche" de la journée est également à mettre à son actif : dans le deuxième set, à 5-1, il se procure une volée haute à claquer dans la moitié de terrain adverse… et l’écrase dans son propre carré de service ! Dans une rencontre riche en points spectaculaires, on notera aussi le break décisif à 4-4 dans le quatrième set, réalisé sur un coup droit boisé qui s’envole vers les hauteurs du Stadium Arthur-Ashe… mais retombe sur la ligne de fond de court, sous les yeux d’un Istomin médusé. Une rencontre décousue donc, mais dont les spectateurs du Central ont apprécié le petit côté fantaisiste. Ivan Lendl sans doute un peu moins.
  • Le "Suisse qui perd" est devenu un gagnant
Il y a encore quelques années, un Stanislas Wawrinka plein d’autodérision se désignait comme "le Suisse qui perd", en opposition au Suisse qui gagne venu de Bâle. Ces derniers mois pourtant, jamais Wawrinka n’a été aussi proche de Roger Federer : avec sa victoire sur Tomas Berdych en huitièmes de finale (3/6 6/1 7/6 6/2), il parvient enfin, pour la première fois, à être le meilleur représentant helvète dans un tournoi du Grand chelem. Jamais il n’était resté plus longtemps en lice que Federer dans un rendez-vous majeur. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, cette sixième victoire sur un Top 10 depuis le mois d’avril lui vaut de revenir tout près de son aîné au classement Race établi depuis janvier. Si Wawrinka passe en demi-finales pour la première fois de sa carrière, il sera même sur les talons de Federer… et pourrait bien lui disputer une place au Masters de fin d’année.
  • La "vieille Europe" se porte comme un charme
Le tennis, un sport mondialisé ? A voir les quarts de finale masculins de l’US Open, il est permis d’en douter : les huit joueurs encore en lice à ce stade viennent d’Europe. Trois Espagnols, un Serbe, un Britannique, un Suisse, un Français et un Russe. Non seulement les Etats-Unis sont une puissance en déclin, mais l’Amérique du Sud est également au creux de la vague – seule l’Argentine se maintient, tant d’ailleurs numériquement que qualitativement – tandis que le continent austral peine à relever la tête, malgré tout le talent de Bernard Tomic. Quant au continent asiatique, il ne s’est toujours pas éveillé chez les messieurs, hormis le très "bollettierien" Kei Nishikori. Dans le Top 100 cette semaine, seulement 22 joueurs ne sont pas européens.
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