Rafael Nadal se qualifie pour le 3e tour face à Andreas Seppi (6-0, 7-5, 6-1)

Sept jeux cédés à Istomin lors de son premier tour, six lâchés à Seppi pour passer le deuxième : Rafael Nadal ne fait pas beaucoup de cadeaux depuis le début de son US Open. L'Italien l'a appris à ses dépens dans la nuit de mercredi à jeudi sur le Arthur-Ashe. Hormis une belle résistance dans le deuxième set, Seppi n'a quasiment pas existé de la rencontre (6-0, 7-5, 6-1). Vainqueur du tournoi en 2010 et 2013, le Majorquin file au troisième tour de cette édition 2016. Il y rencontrera Andrey Kuznetsov, tombeur de l'Espagnol Albert Ramos en trois sets (7-5, 6-4, 7-6).

Le vrai moment fort de ce match a plutôt été au cœur du 2e set, quand la pluie s'est invitée sur le central et a forcé les organisateurs du tournoi à déployer le toit flambeau neuf. Pour la première fois de l'histoire, un match de l'US Open s'est joué en indoor. Cette toute petite interruption (un peu plus de 5 minutes le temps d'installer le toit), n'a pas vraiment perturbé Rafael Nadal même si ce deuxième set a été le plus décousu : l'Espagnol a cédé deux fois son service, l'Italien trois mais c'est finalement le premier qui a eu le dernier mot (7-5).

La dernière manche, elle, a été la copie conforme de la première. Nadal n'a rien cédé ou si peu, à l'image des rencontres entre les deux hommes. Seppi n'a plus gagné le moindre set face au numéro 5 mondial depuis… 2008 et une victoire en trois manches à Rotterdam. Avec un Nadal très réaliste sur ses balles de break (50% de ses occasions converties sur l'ensemble de la rencontre), Seppi n'avait pas les armes pour lutter. Et s'il a évité de prendre un nouveau 6-0 dans l'ultime manche, le 87e joueur mondial ne pouvait que constater les dégâts à la fin de la rencontre.

Nadal, lui, se projetait déjà sur son futur adversaire, Andrey Kuznetsov. "C'est un adversaire compliqué, a-t-il expliqué en conférence de presse. Je le connais bien. Je l'ai joué en début de saison à Doha (victoire de Nadal : 6-3, 5-7, 6-4). C'est un adversaire difficile. Je dois jouer mieux, plus longs, travailler sur la vitesse de la balle et j'ai toujours besoin de réaliser plus de coups gagnants sur mon coup droit." Pas d'inquiétude pourtant pour l'Espagnol : il n'a encore jamais perdu contre le Russe.