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Wawrinka s'offre l'US Open en battant Djokovic : Et maintenant, il est le roi de New York !

Laurent Vergne

Mis à jour 12/09/2016 à 06:59 GMT+2

US OPEN 2016 - Stan Wawrinka a franchi un pas de plus dans le gotha. Après l'Open d'Australie et Roland-Garros, le Suisse a ajouté l'US Open à son palmarès en battant dimanche en finale Novak Djokovic en quatre manches (6-7, 6-4, 7-5, 6-3). Après une entame difficile, Wawrinka a irrésistiblement pris le dessus sur le numéro un mondial.

Stan Wawrinka (US Open 2016)

Crédit: AFP

Stan Wawrinka l'a encore fait. A 31 ans, le Suisse disputait "seulement" sa troisième finale de Grand Chelem, dimanche. Pour la troisième fois, il l'a gagnée. Si son palmarès majuscule n'a pas l'étoffe de celui de sa victime du soir et de bien d'autres, il possède la qualité, à défaut de la quantité. A 31 ans, Wawrinka a désormais remporté trois des quatre levées du Grand Chelem. Sa façon à lui d'être un géant. Comme à Roland-Garros en 2015, il a pris dimanche le dessus sur Novak Djokovic, logiquement dominé en quatre manches (6-7, 6-4, 7-5, 6-3).
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Wawrinka-Djokovic, les temps forts de la finale

Dire qu'il y a plus d'une semaine, il est passé à un tout petit point de la sortie. Cette balle de match sauvée face à Daniel Evans au troisième tour semble bien loin, aujourd'hui. Le dernier joueur à avoir glané un titre majeur en ayant sauvé une balle de match était… Novak Djokovic. Au même endroit. Il y a 5 ans. A l'époque, Wawrinka était loin, très loin des plus hautes sphères du pouvoir. Mais depuis qu'il s'est convaincu, grâce notamment à son entraîneur Magnus Norman, qu'il était des leurs, à savoir des plus grands, il n'a plus peur de rien. Pas même de Novak Djokovic.

Un air de Paris...

Bien au contraire. On ne dira pas que c'est aujourd'hui Djokovic qui a peur de lui. Le mot n'est pas approprié. Mais à l'évidence, Stan Wawrinka possède aujourd'hui toutes les armes, techniques, tactiques, physiques et mentales pour bousculer le numéro un mondial. Cette finale new-yorkaise a ressemblé comme une sœur à celle de Roland-Garros, il y a 15 mois. Comme à Paris, le Vaudois a dominé le Djoker. Comme à Paris, pourtant, Djokovic a enlevé le premier set, à l'issue d'un jeu décisif survolé 7 points à 1. Logique, puisque le tenant du titre avait constamment mené, obtenant déjà deux balles de set à 5-2.
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Djokovic-Wawrinka : Les temps forts du 1er set

Mais si Stan Wawrinka a raté son entame de match, dès la fin du premier set, on a senti qu'il commençait à dicter le jeu. Certes, son tie-break totalement manqué avait plombé cette impression, mais c'était pourtant bien le cas. Une fois dans son rythme, il s'est mis à martyriser son adversaire. Les deuxième et troisième manches ont presque été des copies conformes : le Suisse y a signé le premier break avant de se faire rejoindre, pour mieux crucifier Djokovic sur un nouveau break fatal, à 5-4 dans le deuxième set, à 6-5 dans le troisième.
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Djokovic-Wawrinka : Les temps forts du 3e set

Les points importants, là où Wawrinka a vraiment été immense

Et quand, à l'entame du quatrième acte, Wawrinka a poussé un nouveau coup d'accélérateur pour mener 3-0, chacun, Djokovic le premier, a bien compris que cette finale n'échapperait plus au protégé de Magnus Norman. Djokovic a pourtant tout tenté, y compris en usant de deux temps morts médicaux pour soigner des ampoules aux deux pieds. Cela a eu le don d'agacer Wawrinka, mais pas de lui faire perdre le fil de son destin.
Son extraordinaire solidité sur les points importants (il a sauvé 14 balles de break sur 17 et en a converties 6 sur 10, deux stats qui disent tout de ce qui a séparé les deux champions dimanche) s'est encore matérialisé dans le dernier jeu de cette quinzaine, quand il s'est retrouvé mené 0-30 au moment de servir pour le titre. Mais dans ce jeu comme dans ce tournoi, c'est lui qui a eu le dernier mot.
Après cela, il n'y aura sans doute plus grand monde pour avancer que Stan Wawrinka n'est pas de la trempe des grands. Surtout pas Novak Djokovic, battu à chaque fois par le Suisse lors de ses triomphales campagnes. Oui, il est bien des leurs.
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