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US Open : Novak Djokovic remporte son 14e Grand Chelem en dominant Juan Martin del Potro

Laurent Vergne

Mis à jour 10/09/2018 à 02:02 GMT+2

US OPEN - Novak Djokovic confirme son retour au sommet. Le Serbe a remporté, dimanche, le 14e Grand Chelem de sa carrière - le deuxième cette saison après Wimbledon - en dominant assez aisément Juan Martin del Potro en trois manches (6-3, 7-6[4], 6-3) et 3h15 de jeu. C'est la troisième fois que l'ancien numéro un mondial s'impose à Flushing Meadows.

Novak Djokovic après son succès lors de l'US Open 2018

Crédit: Getty Images

Le patron est bien de retour. Après la résurrection de Wimbledon, qui pouvait apparaitre surprenante, Novak Djokovic a magistralement confirmé son retour en grâce. Sa victoire à Cincinnati l'avait installé en favori pour l'US Open et rien ni personne n'a pu stopper sa marche à nouveau triomphale. Juan Martin del Potro pas plus que les autres. L'Argentin a bataillé tant qu'il a pu, mais il a rendu les armes en trois sets (6-3, 7-6, 6-3), même s'il a tout de même fallu trois heures et quart pour les boucler. Ce 14e titre du Grand Chelem installe le Serbe à hauteur d’un certain Pete Sampras.
Neuf ans après son titre sur ce même court Arthur-Ashe, Juan Martin del Potro, le champion revenu des abysses, rêvait de parachever sa belle histoire. Mais il est tombé sur un Djokovic exceptionnel pendant l'essentiel de cette finale. En dehors d'un deuxième set au couteau, qui a mangé à lui seul la moitié de la durée du match, au cours duquel il a affiché quelques moments de crispation, Nole a dominé les débats, sur les bases d'une qualité défensive hors normes.

Le jeu de vingt minutes qui aurait pu tout changer

Le premier set a donné le ton. Après l'habituelle tension des premiers jeux, le Djoker a placé une première banderille à 4-3 en sa faveur, en breakant Del Potro qui menait pourtant 40-0 dans ce jeu. Un coup dur pour l'Argentin de Tandil qui, le temps de se remettre la tête à l'endroit, s'est retrouvé mené 6-3, 3-1. Djokovic jouait alors avec une précision d'horloger. Tout était pensé, précis et magistralement exécuté. Cette finale, très attendue, semblait alors partie pour être expéditive. Mais "Delpo" n'avait pas attendu sa deuxième finale majeure pendant neuf ans pour lâcher le morceau aussi facilement.
C'est sur un de ses jeux de service que l'Argentin s'est relancé. Un gros point, puis un autre, un appel au public et il était, enfin, dans son match. Dans la foulée, il a débreaké pour recoller à trois partout. Nous avions enfin une finale. Elle a connu son point culminant quelques instants plus tard, dans un 8e jeu ahurissant, long de vingt minutes. Pressé, Djokovic a alors commis des fautes qui lui étaient étrangères pendant un set et demi. Del Potro a obtenu pas moins de trois opportunités de break qui lui auraient ouvert en grand la porte de ce set. Mais il n'a pas réussi à enfoncer le clou. Premiers regrets, suivis d'un autre dans le tie-break, où il a mené 3-1 avant d'être lâché par son coup fort, le coup droit, pour s'incliner 7 points à 4.
Ce set aurait-il pu tout changer ? On ne le saura jamais, mais il aurait en tout cas donné une autre dimension à cette finale, qui ne pouvait dès lors plus échapper à Novak Djokovic. Même si le Serbe a dilapidé un premier break d'avance à 3-1, il a placé un dernier coup d'accélérateur à 4-3. Un break de plus, un break de trop concédé par Del Potro. Après un dernier smash, le Djoker s'est écroulé sur le court. Nous étions revenus deux ans et demi en arrière, quand il y avait lui et les autres, quand rien ne lui échappait. La roue a beaucoup tourné ces derniers temps. Federer, puis Nadal, avaient repris la main. C'est désormais au tour de Djokovic. Pas sûr qu'il la laisse de sitôt...
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