US OPEN 2023 - Simple messieurs - Novak Djokovic en demi-finale après sa victoire en 3 sets contre Taylor Fritz

Il n'y a eu ni surprise ni suspense dans le premier quart de finale de cet US Open. Sous la chaleur étouffante du court Arthur-Ashe, partiellement fermé pour éviter que le soleil ne tape trop fort sur le bitume de Flushing Meadows, Novak Djokovic a été éprouvé davantage par les conditions de jeu que par son adversaire. Battu sept fois en sept confrontations face au Serbe, Taylor Fritz n'a pas fait mieux lors de ce huitième acte. Il a même été pratiquement inexistant mercredi, s'inclinant en trois sets vite expédiés, 6-1, 6-4, 6-4, en 2h35.

Tout en maîtrise, même si on l'a connu plus brillant, Djokovic a aussi bénéficié de la "performance" plus que décevante de son adversaire. Fritz avait promis de ne pas surjouer et de simplement jouer son jeu. Même un Fritz à son meilleur niveau serait probablement resté trop court face au monstre de Belgrade, mais il a produit un tennis bien trop insuffisant pour espérer ne serait-ce que rivaliser un tout petit peu. Le Californien a coché toutes les cases qu'il fallait à tout prix éviter :

Le ton a été donné dès le début de la rencontre. Taylor Fritz n'avait été breaké qu'une seule fois en quatre matches depuis le début de cette quinzaine. Contre Djokovic, il a cédé son engagement sur ses trois premiers jeux de service. S'il a évité le "bagel" dans ce premier acte, c'est uniquement grâce au furtif débreak réalisé en début de manche. La deuxième manche a connu le même destin. Un break, puis deux pour Djokovic et l'affaire était dans le sac.

Il a fallu attendre le troisième (et dernier) set pour assister à un semblant de duel. Personne n'a jamais cru une seconde que l'Américain posait là les bases d'un retour d'anthologie mais, au moins, il a donné une vraie réplique. Le jeu est devenu plus décousu, avec un enchainement de trois breaks, A 3-3, 4-3 Djokovic, puis 4-4. Taylor Fritz a encore bénéficié d'une opportunité de débreak au moment où le Serbe a servi pour la qualification. En vain.

La routine, donc, pour Novak Djokovic. Il n'avait jamais perdu contre Fritz, et pas davantage dans un quart de finale de l'US Open. C'était le 13e de sa carrière à Flushing, et son 13e succès. Il jouera vendredi sa 47e demi-finale de Grand Chelem. Du jamais vu. Il dépasse d'une unité un certain Roger Federer. Un record de plus pour lui, même si, dans l'immédiat, son unique obsession est de renouer avec le titre à New York, le tournoi de toutes les frustrations pour lui depuis cinq ans.