Bienvenue à toutes et à tous en direct du Centre Court pour suivre le huitième de finale très attendu entre Richard Gasquet et l'Ecossais Andy Murray, numéro 4 mondial.

Dès le premier point du match, Murray s'installe sur sa ligne de fond et impose son rythme. Il conclut d'un revers long de ligne imparable. 0/15.

Gasquet au service !!

Tous les supporters du All England Club attendent encore le successeur de Fred Perry, dernier joueur britannique à avoir remporté un tournoi du Grand Chelem en 1936.

Depuis le début de la quinzaine londonienne, Richard Gasquet signe un sans-faute. Le Biterrois n'a ainsi pas concédé le moindre set, successivement face au Colombien Giraldo (7-5 6-3 7-6), le Russe Kunitsyn (6-1 6-4 6-4) et l'Italien Bolelli (6-3 6-1 6-4), classés, il est vrai; tous au-delà de la 60e place mondiale.

Wimbledon est le seul tournoi du Grand Chelem où Richard Gasquet a réussi à se hisser dans le dernier carré. Une performance qui date de 2007. Le Biterrois avait alors notamment écarté Jo-Wilfried tsonga et Andy Roddick avant d'échouer face à Roger Federer.

Même s'il n'a jamais réussi à se hisser en finale, Andy Murray a déjà démontré à plusieurs reprises sa capacité à briller sur gazon. Il reste ainsi sur deux demi-finales consécutives à Wimbledon.

Andy Murray signe assurment l'un de ses plus beaux début de saison. L'Ecossais s'est ainsi hissé pour la deuxième fois consécutives en finale de l'Open d'Australie et pour la première fois dans le dernier carré à Roland-Garros. Le numéro 4 mondial a également lancé un message fort à tous ses rivaux en s'imposant lors du tournoi du Queen's.

Même s'il estime que la balance penche lèrement en faveur d'Andy Murray, Henri Leconte pense que Richard Gasquet a une bonne carte à jouer face à l'Ecossais à condition de lâcher les chevaux et de croire en ses chances.

Les deux hommes se sont déjà affrontés à quatre reprises au cours de leur carrière, pour un score de parité, duex victoires partout, mais Andy Murray est sorti vainqueur de leurs dernières confrontations, les deux en Grand Chelem (Wimbledon 2008 et Roland-Garros 2010) après avoir pourtant été à chaque fois deux manches à rien.