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Bartoli: "Un jour magique"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/07/2007 à 08:00 GMT+2

Forte d'une victoire de prestige face à Justine Henin, Marion Bartoli est persuadée qu'un plus beau jour l'attend face à Venus Williams en finale de Wimbledon. La Française, qui succède à Amélie Mauresmo en tant que finaliste, tentera de tenir la dragée à

Comment expliquez-vous le changement complet dans votre jeu, d'un premier set raté à une suite époustouflante?
M.B. : Pour vous dire la vérité, j'ai vu Pierce Brosnan dans la foule. C'est un de mes acteurs favoris. Je me suis dit: "Ce n'est pas possible d'être aussi mauvaise devant lui". J'ai frappé plus fort, j'ai essayé de jouer plus intelligemment. Quand j'ai vu qu'il m'applaudissait, je me suis dit, "Super". Alors j'ai continué. Après le match, il m'a fait la bise. Il m'a dit qu'il adorait mon jeu.
Henin vous avait très largement battue à Eastbourne il y a deux semaines...
M.B. : Chaque match est différent. Surtout sur gazon. J'ai essayé d'exploiter les trous dans sa tactique. J'ai cru à mon service du début à la fin. Dans un bon jour je peux battre n'importe qui. Je l'ai prouvé aujourd'hui. (Agacée) Ce n'est pas parce que j'ai perdu 6-1, 6-3 que je devais forcément perdre aujourd'hui.
Comment vous sentiez-vous en début de match, jouant sur le Central de Wimbledon pour la première fois de votre vie?
M.B. : Le premier set j'étais nerveuse. Le vent me gênait. Je ne mettais pas assez de vitesse dans la balle. J'ai juste essayé d'oublier ce premier set, contre qui et où je jouais (...) Par la suite, par moments, je jouais le meilleur tennis de ma carrière.
Vous réalisez que vous êtes en finale du plus grand tournoi du monde?
M.B. : Je ne réalise pas ce que je fais en ce moment. Quand j'ai vu le tirage, j'étais inquiète de mon premier tour contre Flavia Pennetta. Si vous m'aviez dit avant que j'irais en finale, je n'aurais pas voulu le croire. Je réaliserai après.
Que vous a dit votre père qui vous entraîne?
M.B. : Il m'a dit: "Alors là, je ne sais plus quoi dire." Une finale à Wimbledon... Cela signifie beaucoup. On travaille ensemble depuis la première fois que j'ai touché une balle, il y a seize ans. Ce n'était pas mon but d'être en finale d'un Grand Chelem. Je l'ai fait. On l'a fait ensemble. Cela signifie qu'il est un bon docteur, un bon coach de tennis. Et un très bon père. On s'entraînait dans une salle trop petite. J'étais obligée de jouer dans le court sinon ma raquette touchait les murs. J'avais un bonbon quand je touchais la cible. J'ai appris à jouer comme ça.
Une fois de plus, vous ne partez pas favorite contre Venus Williams en finale.
M.B. : Je suis déjà dans ce match. Il faut oublier les +Félicitations+, les "Bien joué". Il reste un énorme défi.
Parviendrez-vous à garder le niveau de jeu que vous avez eu contre Henin?
M.B. : (Agacée) A la fin du 2e et du 3e sets contre Henin, je jouais comme contre Jankovic (en huitièmes). Je n'étais pas au-dessus de mon niveau. Je jouais juste bien. Ce qui m'arrive, je l'ai mérité 200 fois. J'ai travaillé autant que les autres, si ce n'est plus. Je crois en mon talent. J'ai démontré que je pouvais être une des meilleures joueuses du monde.
Est-ce le plus beau jour de votre carrière?
M.B. : Battre Justine Henin, N.1 mondiale incontestable... C'est le plus beau jour de ma vie, mais demain je suis persuadée que j'en vivrai un encore plus beau.
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