Pendant que certains sont encore au 2e tour, Federer est déjà en huitièmes...

"It's good to be the king". Ça vaut le coup d'être le roi. Septuple vainqueur du tournoi, Roger Federer jouit aussi des avantages de son statut. Le Suisse a joué ses trois premiers matches sur le Centre court, ce qui l'a préservé des caprices de la météo, le central étant le seul équipé d'un toit à Wimbledon. Vendredi, alors que le jeu a été arrêté à de multiples reprises, le numéro 3 mondial a donc pu débuter son match en "indoor", aux alentours de 20h30. peu importe la pluie, peu importe la nuit, il a ainsi bouclé son match en trois petits sets, 6-4, 6-2, 6-2, face à Daniel Evans, 91e mondial.

Pas grand chose à dire sur ce 16e de finale en forme de promenade pour Federer, qui s'est rapidement isolé au score pour mener 4-0 à chaque fois dans les deux premiers sets. Et s'il a concédé un break dans la première manche, sa marge de sécurité est toujours restée conséquente. Au cumul des deux premiers sets, le Bâlois n'a d'ailleurs commis que 11 fautes directes. Mené 1-0 dans le troisième, il a porté une fois encore l'estocade, alignant cinq jeux de rang avant de conclure à 5-2 sur son service. 1h26 de jeu et hop, direction les huitièmes.

Roger Federer est donc en deuxième semaine et pour l'instant, il est le seul dans le tableau masculin. Il s'apprête à passer un week-end tranquille, quand les autres seront au charbon, samedi mais aussi dimanche, puisque les organisateurs ont décidé de sacrifier le traditionnel jour de repos dominical du milieu de quinzaine. Alexander Zverev et Mikhail Youzhny, eux, n'ont même pas encore bouclé leur match du deuxième tour.

Si les dieux du tennis, ou ceux de la programmation, sont avec Federer, force est de constater que le septuple vainqueur du tournoi a vécu une première moitié de tournoi idéale. Arrivé avec plus de questions que de certitudes, il a pu enchaîner les matches et les victoires sans trembler et c'est exactement ce dont il avait besoin. Lundi, en huitièmes, les choses risquent quand même de se compliquer, puisqu'il trouvera face à lui Grigor Dimitrov ou Steve Johnson. En attendant, il pourra regarder la fin de leur match tranquillement à la télé samedi...