Wimbledon 2023 | 20-18 au super tie-break, des crampes à foison : la folle fin de match entre Tsurenko et Bogdan
Publié 07/07/2023 à 19:12 GMT+2
Lesia Tsurenko et Ana Bogdan sont rentrées dans la légende de Wimbledon vendredi. L'Ukrainienne et la Roumaine ont livré une fin de 3e tour épique, jouant le plus long tie-break dans un tournoi du Grand Chelem féminin, terminé sur le score de 20 points à 18 pour la première. La dramaturgie a été amplifiée par l'état physique des deux joueuses, assaillies par les crampes.
Le sport ne vit pas que des grands noms qui les pratiquent. Quand Lesia Tsurenko et Ana Bogdan ont pénétré sur le court 14 de Wimbledon vendredi pour s'y affronter au 3e tour, elles ne se doutaient pas de ce qui les attendait et qu'elles allaient attirer l'attention de la plupart des suiveurs du tournoi. Mais l'enjeu d'une place en seconde semaine au All England Club les a amenées à dépasser leurs limites dans des proportions inédites pour deux joueuses dans un tournoi majeur.
Elles ont ainsi disputé le plus long tie-break de l'Histoire du tennis féminin dans un tournoi du Grand Chelem terminé sur le score de 20-18 pour l'Ukrainienne dans une fin de match épique. Car plus que le record confirmé par la Fédération internationale de tennis - le précédent était détenu par Denis Allertova et Johanna Konta, 19-17 à Roland-Garros en 2015 -, ce sont les circonstances dans lesquelles il a été établi qui ont été marquantes. Durant les 37 minutes de ce jeu décisif, Tsurenko et Bogdan ont toutes deux souffert de crampes mais n'ont rien voulu lâcher.
7 balles de match d'un côté, 5 de l'autre
Et c'est donc finalement la première qui s'est imposée (4-6, 6-3, 7-6) après 3h40 d'une bataille épique à sa 7e balle de match, après en avoir sauvé cinq de son côté. Voilà donc une manière plutôt extraordinaire d'atteindre son premier huitième de finale.
A noter enfin que ce tie-break de 38 points égale le record en Grand Chelem établi chez les messieurs par Andy Roddick et Jo-Wilfried Tsonga au 1er tour de l'Open d'Australie. A l'époque, le Français avait gagné le jeu décisif du 1er set sur le même score (et ce n'était donc pas un super tie-break comme entre Tsurenko et Bogdan) avant de s'incliner en quatre manches.
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