Wimbledon - 1er tour - Mpesthi Perricard et Rinderknech accrochent Fritz et Zverev : vivement mardi !

Il fallait voir le soulagement d'Alexander Zverev lors du gain de la deuxième manche pour comprendre à quel point l'Allemand a vécu une soirée compliquée face à Arthur Rinderknech ce lundi au premier tour de Wimbledon. Le Français est passé tout près de mener deux sets à rien avant la suspension des débats à minuit (heure française) mais il n'a pas réussi à convertir une de ses trois balles de set.

Zverev, lui, a saisi la première occasion pour égaliser à une manche partout (7-6, 6-7). Frustrant pour Rinderknech mais cette soirée lui a montré qu'il pouvait regarder dans le blanc des yeux Zverev et même un peu plus. Une sacrée leçon avant de revenir le défier sur le court ce mardi.

Il ne faudra surtout pas qu'il rumine toute la nuit, mais plutôt qu'il évacue au plus vite sa frustration. Giovanni Mpetshi Perricard aurait pu se coucher en ayant signé l'un des plus retentissants exploits de sa carrière... mais non. Il faudra finir le travail mardi face à Taylor Fritz, tête de série n°5 à Londres, pour un premier tour qui n'a pas trouvé son issue ce lundi (7-6, 7-6, 4-6, 6-7). Le Français avait pourtant les cartes en main en remportant les deux premières manches avec un sang-froid assez dingue.

Mené dans les deux premiers jeux décisifs du match, il a grappillé son retard, effacé des balles de set et retourné la situation face à l'Américain. GMP n'a pas obtenu la moindre balle de break du match jusqu'ici. Si l'Américain a eu un peu plus d'ouvertures, le Français a plutôt bien géré les moments sous pression. Fritz a converti une seule balle de break dans le troisième set, suffisant pour arracher la manche. Et il a remonté un retard de 5 points à 2 dans le tie-break du quatrième set pour s'offrir une cinquième manche.

Quelques instants plus tard, l'arbitre de chaise indiquait au micro qu'"en raison de l'heure avancée", les deux joueurs ne seraient "pas en mesure de finir le match" lundi soir et l'achèveraient donc mardi. Une annonce survenue sous les sifflets d'un public frustré d'être privé de l'épilogue du match, à trois quarts d'heure environ du traditionnel couvre-feu à Wimbledon, fixé à 23h00 par les organisateurs.