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Masters Londres - Andy Murray : "Si on m'avait dit, il y a un an..."

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/11/2012 à 00:03 GMT+1

Andy Murray ne regrette ni sa défaite contre Federer, ni les occasions manquées depuis sa victoire à l'US Open. Même si le Masters londonien lui a échappé, l'Ecossais, numéro trois mondial, retient qu'il a réalisé une saison 2012 "incroyablement positive" et qu'il a franchi une étape fondamentale dans sa carrière.

Andy Murray, ATP Finals London 2012

Crédit: LaPresse

Vous avez souvent dit de Roger Federer qu'il était le plus grand joueur qui ait pratiqué ce jeu. Il a fait une démonstration de cela dans le deuxième set non ?
A. M. : Oui, il a bien joué. Mais ce n'était un match exceptionnel en terme de niveau, il y a eu beaucoup de points rapides. J'ai bien démarré, il a su revenir, il a remporté le tie-brak. Et puis il y a le jeu où je suis breaké à 0-40 au deuxième set. J'ai fait trois fautes directes avant d'en faire une autre en revers sur un coup d'attente. Ensuite, une fois qu'il est parti, il est très dur à arrêter. Il a tendance à s'améliorer à chaque jeu une fois qu'il s'est "réveillé". Je lui ai laissé cet avantage au début du deuxième set.
Qu'est-ce qui lui a permis de revenir dans le match comme il l'a fait ? Y a-t-il eu quelque chose de particulier dans son jeu ou dans le votre ?
A. M. : C'est un ensemble. J'ai très bien démarré, très agressif au retour. Il a ensuite légèrement mieux servi. J'ai commencé à rater en retours. Et quand il a débreaké (à 4-4), il s'est vraiment amélioré. Mais je le répète, j'ai joué un mauvais jeu au début du deuxième set. Il en a tiré avantage et il a très bien joué après ça.
Vous avez réussi de très grandes choses cette saison. Dans quelle mesure cette défaite affecte-t-elle ce bilan ?
A. M. : Le fait d'avoir perdu contre Roger ??
Dans la mesure où votre année était jusqu'ici très positive...
A. M. : Cela a été une année incroyablement positive. J'aurais aimé la terminer sur une victoire, comme Novak et Roger chercheront à le faire lundi en finale, mais je ne crois pas que celui des deux qui perdra terminera la saison sur une déception énorme, car ils ont tous les deux très bien joué cette année. Je suis dans le même état d'esprit. Je retiens que ça a été la meilleure année de ma carrière de très loin. Pourquoi devrais-je regarder le bilan de façon négative à cet instant ? Ce serait dingue, car j'ai réalisé des choses que je n'avais jamais réalisées auparavant (NDLR : notamment une victoire en Grand Chelem). Si je ne regardais pas ce bilan de façon positive, ce serait très inquiétant.
Quel est le progrès le plus net que vous avez accompli cette année et quel est celui que vous voudriez réaliser en priorité l'année prochaine ?
A. M. : Le progrès, ça a été dans ma façon de jouer et de rentrer dans mes matches, comme ce soir. Même si j'ai joué de mauvais coups au début du second set, j'ai toujours essayé. J'ai essayé d'éviter qu'il dicte chaque point, comme je le faisais parfois dans le passé. C'est ce dont je suis le plus content cette année. J'ai eu des opportunités dans les grands matches, j'ai essayé de les saisir et j'ai réussi. J'y suis allé. J'ai encore besoin d'apprendre de temps en temps quand je suis un peu éteint, que je ne frappe pas si bien que prévu. Je dois, comment dire, mieux reprendre les rênes. Cela viendra avec le temps. Mais à la base, cette année, j'ai surtout cherché à gagner mes matches, plutôt qu'à attendre la défaite de l'adversaire.
Depuis votre victoire à l'US Open, vous avez plutôt eu de bons résultats, mais vous n'avez plus rejoué au même niveau que cet été. Il vous a fallu digérer ce que vous veniez d'accomplir ?
Honnêtement, je pense que ça ne s'est pas joué à grand chose et que les événements auraient pu tourner différemment. J'ai perdu après avoir eu des balles de match à Tokyo (contre Raonic). A Shanghai, contre Novak, cela a été incroyablement serré (NDLR : Murray a perdu). Pareil à Paris-Bercy (NDLR : défaite contre Janowicz avec balle de match). Et pareil ici contre Novak (en poules), où ça s'est joué sur deux-trois points. Je ne pense pas avoir eu de si mauvais résultats ou que mon niveau de jeu n'ait pas été conforme à celui d'un vainqueur de l'US Open. J'aurais aimé faire mieux en fin de saison, bien sûr, mais si vous m'aviez dit il y a un an que nous parlerions dans cette position, après une demi-finale perdue au Masters, mais avec les résultats acquis dans la saison, j'aurais signé des deux mains. Je suis très heureux de ce que j'ai fait et je travaillerai dur en décembre pour faire encore mieux.
Diriez-vous que la décision de travailler avec Ivan Lendl a été la meilleure de toute votre carrière ?
A. M. : Il m'a énormément aidé. Une carrière dépend de décisions lourdes qui sont prises sur le court et en dehors du court. Déménager en Espagne quand j'étais tout jeune a été une décision très dure à prendre. Cette autre décision (travailler avec Lendl) était de même nature. Depuis que je suis sur le Tour, c'était l'étape dont j'avais besoin, il m'a aidé à franchir le dernier obstacle.
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