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Roger Federer : "Motivé pour les années à venir"

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ParEurosport

Publié 12/11/2012 à 12:36 GMT+1

Roger Federer, plébiscité par le public de Londres, même contre Andy Murray, ne se lasse pas de contempler sa popularité. Dimanche, il en a eu des frissons.

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Crédit: Eurosport

Une bonne partie du public vous a encouragé alors que vous affrontiez un Britannique. Avez-vous été surpris ?
R. F. : Nous avions déjà joué deux fois à Londres cette année (à Wimbledon et au JO), et dans les deux cas le public avait été incroyable, électrique, et parfois en ma faveur. Nous étions dans une situation comparable ce dimanche. Je constate que (l'O2 Arena) est un endroit parfait pour voir du tennis. Les gens se mettent vite dedans et rendent le moment spécial pour nous, les joueurs. Le public ne peut pas être derrière vous sans réserve à chaque fois, notamment ici quand vous jouez Andy Murray. Mais le fait d'être encouragé partout dans le monde reste quand même quelque chose de très spécial. C'est vrai en Angleterre, où j'ai connu quelques uns des meilleurs moments de ma vie, mais c'est vrai ailleurs aussi.
Roger, vous souvenez-vous du dernier match où vous n'avez pas fait l'objet d'un énorme soutien ? 
R. F. : (Grand sourire) Je suis toujours très encouragé pour être honnête, même s'il peut arriver que mon adversaire le soit davantage. La dernière fois que je n'ai pas été soutenu par un public ? C'était il y a très, très longtemps. Ou plutôt, présentons les choses ainsi : je joue la plupart du temps sur des courts centraux ou sur le deuxième court des tournois. C'est un atout pour moi. Je joue depuis si longtemps que beaucoup de gens m'ont vu jouer, aiment me voir jouer et je sens qu'elles me poussent dans le dos. Je dois leur rappeler le bon vieux temps où on jouait avec un revers à une main (rires). Les gens doivent m'aimer pour ce genre de choses. Je ne sais pas à quoi c'est dû, fondamentalement, mais je reçois énormément de soutien et je l'apprécie à sa juste valeur. Pour répondre à la question, je ne me souviens pas du dernier match où le public ne m'a pas soutenu, non.
Quand vous êtes aussi concentré que dimanche, quand il faut serrer le jeu, êtes-vous sensible aux ovations, parvenez-vous à prendre cette énergie ?
R. F. : J'ai vu beaucoup de drapeaux suisses en tribunes, ça m'a rendu très heureux. J'ai eu des frissons à mon entrée sur le terrain, et lors de l'ovation quand j'ai été présenté au public. Je sentais que ce n'était pas "classique", c'était autre chose, surtout contre Murray. J'apprécie énormément. Vivre des moments comme ça, ça me motive encore pour les années à venir.
Novak Djokovic a placé la barre assez haut en distribuant des chocolats aux journalistes. Avez-vous prévu des Lindt ou des Rolex pour la presse ?
R. F. : Hé, je pourrais vous mettre en relation (Rires). J'avoue que c'est une belle attention de la part de Novak pour cette fin d'année. Je suis impressionné.
Plus sérieusement, qu'est-ce qui fait de lui un joueur à part ?
R. F. : Il me fait penser à Davydenko dans sa capacité à défendre. Il peut passer très vite d'une situation de défense à une situation d'attaque. Et sa mobilité est époustouflante, surtout sur les courts en dur. Il est très au-dessus de la moyenne du Top 50. Il est bon des deux côtés, il y va quand les points sont importants et délivre son meilleur tennis dans ces moments-là. Il a effacé ses petits défauts au service. Il volleye très proprement. Il a toute une gamme de coups dans lesquels il peut choisir. Quand il est en confiance, il est difficile de l'empêcher de faire la course en tête. Il retourne très bien, évidemment. C'est l'ensemble de son jeu qui fait de lui un concurrent redoutable.
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