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ROUTE DU RHUM 2022 - "La sensation de se jeter dans le vide" : Gabard prêt pour la Route du Rhum

ParAFP

Mis à jour 03/11/2022 à 19:51 GMT+1

ROUTE DU RHUM 2022 - "On a tous les ingrédients pour faire une super course", se réjouit François Gabart (SVR-Lazartigue), qui s'élance dimanche avec 137 autres skippers de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Le Charentais aura le défi d'une première course dans son nouveau bateau, dans la 12e édition de Route du Rhum, célèbre transatlantique en solitaire.

François Gabart avant la Route du Rhum 2022.

Crédit: Getty Images

Ce sera votre première course en solitaire à la barre de votre nouveau bateau, dans quel état d'esprit êtes-vous?
François Gabart : Je suis très heureux. C'est la Route du Rhum et dans la vie d'un marin, c'est toujours quelque chose d'exceptionnelle. Je n'ai pas navigué en solitaire en course depuis 2018. C'est un exercice que j'ai réappris à apprécier. C'est difficile, ce n'est pas de tout repos, mais il y a aussi beaucoup de plaisir, la sensation de se jeter dans le vide. On a un bateau qui est magnifique, dont on est très fier et qui a un potentiel extraordinaire. Dans notre classe, les Ultim (maxi-trimarans de 32m de long, NDLR) il y a 8 bateaux avec des bons marins et des équipes expérimentées. On a tous les ingrédients pour faire une super course.
Vous terminez 2e après avoir mené toute la course lors de la dernière édition, vous avez une revanche à prendre ?
F.G. : En 2018, la Route du Rhum a été très compliquée pour beaucoup de voiliers et en particulier dans notre classe (abandons pour Josse et Le Cléac'h, avarie pour Coville). Je n'ai pas été épargné. Dès le début, j'ai cassé un safran, perdu un foil, donc j'étais très content de pouvoir finir et de jouer la gagne jusqu'au bout. Cette fin (Francis Joyon et Gabart étaient bord à bord à quelques milles de l'arrivée en Guadeloupe) elle était incroyable et, quand on est un compétiteur, avoir la chance de vivre ça, c'est d'une intensité assez dingue. C'est aussi ça la beauté du sport. Forcément, j'aurais espéré arriver juste devant, mais c'est le jeu. Il y a aussi des 2e places qui sont très belles.
La météo s'annonce musclée pour la première semaine de course, est-ce que vous appréhendez ?
F.G. : Ce ne sont pas des conditions favorables pour battre le record (établi par Joyon en 2018 en 7 jours, 14 heures et 21 minutes). Mais quand on part au mois de novembre pour traverser l'Atlantique, il est rare qu'il ne se passe rien. Il faut essayer d'aller le plus vite possible tout en préservant le bateau. Evidemment, on fait de la course, on prend des risques et je veux gagner. C'est une compétition, et c'est ça qui nous anime.
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