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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/07/2011 à 13:25 GMT+2

Voici ce qu'on dit quelques uns des protagonistes de la 42e édition de la Solitaire du Figaro, dont le départ sera donné le 31 juillet, à Perros-Guirec.

Thomas Rouxel (Bretagne - Crédit Mutuel Performance) : "Il y aura une multiplication de petits coups stratégiques et une navigation très influencée par le courant, avec une grosse part du parcours couru en Manche. Ça va être sympa, mais il faudra être très vigilant, il y aura constamment des coups à jouer. Je suis bien certain qu'une fois de plus, on va retrouver les meilleurs aux avant-postes..."
Anthony Marchand (Bretagne - Crédit Mutuel Espoir) : "J'ai beaucoup moins de pression cette année. Je me sens plus libre de concentrer ma réflexion sur les étapes, la météo, les trajectoires. J'ai plus confiance dans mon bateau. Avec Thomas [Rouxel], nous constituons une véritable équipe avec un préparateur commun (Goulven le Clec'h) qui fait bénéficier à chacun des observations de l'autre. J'apprécie que Thomas, qui a plus d'expérience, partage aussi facilement ses réflexions."
Adrien Hardy (AGIR) : "Je suis bien préparé, je n'ai rien à faire d'important d'ici le départ, c'est bon signe. Plus les années passent et moins j'ai de stress. Physiquement et mentalement je suis entrainé depuis le mois de janvier, j'arrive donc dans les meilleures conditions. Il y a moins de favoris et de marins connus que l'année dernière, mais il n'y a pas moins de niveau, c'est certain ! Beaucoup de coureurs sont là pour gagner une étape ou même le général, la course sera donc très disputée. Je peux faire une belle course si je suis régulier sur les 4 étapes, c'est vraiment mon objectif. Mes résultats d'avant-saison ont été mitigés : j'ai gagné la Solo Concarneau, mais mon classement général à la Generali Solo a été décevant. Pourtant, je sais que les fondamentaux sont là : vitesse, réglages et stratégie. Je veux gagner en régularité et prendre moins de risque. Réussir des coups d'éclat c'est toujours appréciable, mais l'essentiel est d'accéder à une bonne place au classement général. Je vise le top 10 !"
"Cette année, il y aura encore beaucoup de navigation côtière, les effets de marées et de courants seront à coups sûrs décisifs. Nous n'allons pas en Espagne, il n'y aura donc pas de traversée du Golfe de Gascogne, mais de nombreux allers-retours en Manche, en particulier pour les deux premières étapes. Quant à la troisième qui part d'Irlande pour les Sables d'Olonne, elle sera peut-être la moins difficile, avec de faibles écarts à l'arrivée. En revanche, pour la dernière, ils seront sûrement plus importants, l'étape sera longue, presque qu'autant qu'un tour de France. Habituellement, je réussis plutôt bien les premières étapes, les dernières sont généralement les plus dures car il faut être en forme et frais physiquement. "
Jérémie Beyou (BPI) : "Le bateau est prêt, le matériel est embarqué, il ne reste que de petits réglages à opérer sur les voiles pour être en configuration Solitaire du Figaro. Cette semaine, ce sont les dernières modifications avant le prologue puisqu'il ne sera pas possible de sortir du port de Perros Guirec en mortes eaux. Sur le dernier stage, j'ai pu voir naviguer les concurrents de la Transat Bénodet - Martinique et de la Generali Solo. J'ai pu évaluer le niveau de chacun, j'ai de bonnes sensations, une bonne vitesse. La préparation physique ? Si je continue comme cela, je vais devenir un vrai coureur cycliste ! En mer, en solitaire, on est souvent à la barre et la résistance est indispensable pour rester vigilant. Puis brutalement, il faut être capable de faire un effort physique intense pour manœuvrer. J'ai aussi repensé mon alimentation, j'évite le café et l'alcool ... Et je me sens en pleine forme. Jean-Pierre (Dick, son équipier sur la prochaine Jacques Vabre) m'a laissé une grande liberté pour me préparer comme j'en avais besoin pour la Solitaire du Figaro. Pour l'avoir courue, il sait l'investissement que cela représente et c'est vraiment très agréable de sentir cette confiance."
Gildas Morvan (Cercle Vert) : "Après la déception sur la Transat (étai cassé), puis le bateau cambriolé à Sète au retour, c'est sûr que cette victoire (ndlr : à la Generali Solo) a remis les choses en place. En gagnant quatre ou cinq manches et surtout le classement général, j'ai pris de la confiance. Et je me suis concentré à fond sur la Solitaire, en faisant l'impasse sur le Tour de France. Je voulais la préparer à fond, entretenir le bonhomme, faire attention au physique. La Solitaire, c'est l'objectif principal de la saison. Avec Cercle Vert nous avons déjà gagné la Transat en solitaire et la Generali, il nous manque cette course. Les favoris ? C'est toujours très difficile à dire, il faut être en phase. Mais les Tabarly, Lunven (vainqueur 2009), Drouglazet (vainqueur 2001), Beyou (vainqueur 2005), Rouxel, seront là. Fabien Delahaye collectionne les podiums, Jeanne Grégoire est là aussi. On ne sait pas trop où en est quelqu'un comme Frédéric Duthil, mais il y a tellement de prétendants ! Des gens comme Anthony Marchand, ou même les bizuths Morgan Lagravière et Thomas Ruyant peuvent se révéler totalement. Et je rappelle que nous sommes 47 bateaux, ça fait du monde sur l'eau ! Quoiqu'il arrive, il y aura une belle bagarre."
"Le parcours ? Il est super dur, super technique, super compliqué ! D'ordinaire, on a le bonheur de jouer avec la dorsale du golfe de Gascogne et d'aller vers le soleil d'Espagne. Pas cette année. Là, il y a beaucoup de côtier notamment en Manche le long de l'Angleterre, il faudra remonter jusqu'à Dublin. Algues, courants violents, trafic, cailloux au programme… on ne va pas beaucoup dormir ! Je ne sais pas où on va pouvoir prendre des plages de récupération, d'ailleurs. J'espère qu'on arrivera à trouver du plaisir mais ce qui est certain c'est qu'il va falloir aller au charbon."
Eric Péron (Macif) : "J'ai retrouvé la pêche, je suis d'attaque (ndlr : il revient d'une blessure à un genou). Le bateau est prêt, les manœuvres passent bien. Il ne reste plus qu'à affiner la navigation et préparer la météo en temps utile. Il y aura assez peu de large cette année, nous allons enchaîner les navigations côtières dans des zones assez complexes, il va y avoir du jeu !"
Yoann Richomme (DLBC) : "J'ai terminé dans le Top 20 l'année dernière sans pouvoir y prétendre à aucun moment ! Le niveau est homogène et, comme à son habitude, la Solitaire va se jouer sur des petits détails. Mon objectif personnel, sans parler de résultats, est de faire de belles manches avec de jolies options stratégiques, tout en prenant le moins de risque possible. La régularité sur les différentes étapes primera pour faire un joli score à la fin."
Frédéric Rivet (Vendée1) : "Il y a un très beau plateau de marins cette année, avec une nouvelle génération talentueuse qui arrive et qui prend le pas sur les "vieux loups". J'espère être compétitif face à eux. Ils sont très forts techniquement, mais la différence peut se faire au niveau de l'expérience. J'espère donc que mes trois participations vont jouer en ma faveur. Une chose est sûre, ce sera dur nerveusement. Toutes les étapes ont leurs particularités. Les deux premières seront très techniques et laisseront la part belle à la navigation côtière. La troisième sera plus large, il faudra être bon en termes de vitesse et au niveau de la météo. La dernière, entre les Sables d'Olonne et Dieppe, sera compliquée : il y aura moyen de tout perdre mais aussi de tout gagner jusqu'à la fin. Il faudra rester concentré et tenir dans la durée, sans prendre trop de risques tout en étant régulier. A mon avis, il risque d'y avoir de gros écarts à l'arrivée et pas mal de rebondissements. J'espère que je serai dans le bon paquet… "
Morgan Lagravière (Vendée) : "Ça va monter pas mal en gamme tout au long de la course. On va beaucoup naviguer en Mer d'Iroise et le long des côtes de la Manche. Ce sont des endroits où il y a beaucoup de courant, il faudra donc être vigilant là-dessus, car il peut vite créer des écarts. En tout cas, ça ajoute du piment ! Il va également y avoir pas mal de coups météo à négocier. La première étape, loin d'être la plus difficile, sera assez courte. La seconde sera déjà plus compliquée et le retour vers les Sables assez long. La dernière étape ressemble à un Tour de Bretagne, un sacré dossier ! Il faudra être costaud, mais ça va énormément dépendre des schémas météo. Après, ce qui fait l'intérêt majeur de notre sport, c'est cette grosse part d'aléatoire. En tout cas, si je parviens à en tirer du plaisir, ça optimise déjà tous les paramètres pour accéder à une performance."
Alexis Littoz-Baritel (Savoie Mont Blanc) : "J'étais présent l'an dernier en tant que préparateur et dans l'idée de participer à cette 42e édition. J'ai réussi à faire tout ce que je voulais en termes de préparation et de navigation malgré le peu de temps que j'ai eu depuis l'obtention du bateau. Je suis à fond, j'ai hâte d'y être, de voir à quoi ça ressemble ! Et puis un peu d'appréhension quand même parce qu'il y a une part d'inconnu mais je suis prêt à partir ; ça fait tellement longtemps que j'y pense… Mon objectif : la bouée Radio France ! En tant que match racer je vise les bons départs et la première marque de parcours."
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