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Transat Jacques Vabre - Sam Davies : "Notre objectif ? Un top 10 et sauver vingt enfants avec Initiatives-Cœur"

Hadrien Hiault

Publié 28/10/2023 à 00:06 GMT+2

Sam Davies et Jack Bouttell s’élancent dimanche depuis le Havre pour la Transat Jacques Vabre 2023. A bord d’Initiatives-Cœur, ils affichent leur double objectif : terminer dans le top 10 et sauver le maximum d’enfants pendant la course avec l’aide du public et de ses mécènes. La Britannique, qui dispute cette année sa 8e Transat Jacques Vabre, s’est livrée à Eurosport.

Davies : "Le meilleur moyen d’apprendre, c’est en course avec la pression"

Vous allez disputer votre 8e Transat Jacques Vabre, 20 ans après la première, qu’est-ce qui vous plaît dans cette épreuve ?
SAM DAVIES : 20 ans déjà ! C’est la grande course de l’année pour nous, dans la classe IMOCA. C’est aussi une des courses qui nous permet de préparer le Vendée Globe prévu l’an prochain. C’est une course en double qui est sympa aussi car nos bateaux sont plus destinés à faire des courses au large en solitaire. A deux, nous pouvons pousser le bateau plus proche de la limite. Au niveau de la navigation, nous nous rapprochons de la performance pure et à deux, nous progressons aussi plus vite.
Cela fait un peu plus d’un an que votre bateau a été mis à l’eau, en juillet 2022, vous le connaissez désormais très bien, quels sont ces atouts ?
S. D. : C’est vrai qu’Initiatives-Cœur a un an maintenant. Il y a un an, c’était un peu chaud de prendre le départ de la Route du Rhum car je n’avais pas eu le temps de le découvrir et de le tester. Mais aujourd’hui, avec toutes les courses que j’ai pu faire en 2023 et le vécu engrangé par l’équipe technique, nous avons beaucoup plus fiabilisé le bateau. De mon côté, j’ai pu naviguer en mode entraînement, tester des réglages pour voir ses forces et ses faiblesses. Et me tester aussi ! En plus de voir les limites du bateau, nous avons pu voir quelles étaient les limites humaines et comment gérer ça au mieux. Mais il reste beaucoup de choses à apprendre. J’ai hâte de partir sur cette Transat car le meilleur moyen d’apprendre, c’est en course avec la pression et l’adrénaline.
Vous avez terminé cinquième de vos trois courses disputées en 2023. Quels sont vos objectifs cette fois-ci ?
S. D. : Nous sommes contents avec nos trois cinquièmes places, notamment avec Jack Bouttell lors du Défi Azimut disputé fin septembre. A chaque fois, il n’y avait pas forcément toute la flotte sur ces courses de début de saison. Avec l’équipe, nous avons fait une bonne analyse pour fixer nos objectifs. La cinquième place va être difficile à atteindre car le niveau des bateaux et des concurrents est très élevé mais une sixième place, c’est possible. En tout cas, nous visons un top 10.
En plus de votre objectif de course, il y a un objectif solidaire avec votre projet Initiatives-Cœur, comment ça marche ?
S. D. : Je suis très fière de skipper ce bateau Initiatives-Cœur parce que c’est un projet unique qui a deux objectifs. L’objectif solidaire est aussi important que l’objectif performance. On essaye de sauver le maximum d’enfants pendant la course et notre objectif cette année sur la Transat Jacques-Vabre est d’en sauver vingt. Comment ça marche ? On partage nos aventures pendant la course sur nos réseaux sociaux. Les mécènes de la cause ont, eux, promis que pour chaque nouveau ‘follower’ ou chaque partage, ils donneraient un euro à la cause. Et chaque fois qu’on arrive à 12000 euros, c’est un enfant sauvé. Ça nous touche beaucoup et on compte sur le soutien du public sur les réseaux pour nous aider. Depuis l’ouverture du village au Havre, on a déjà sauvé deux enfants. Donc merci de votre soutien.
Comment occupez-vous vos derniers instants avant le départ dimanche ?
S. D. : J’ai retrouvé l’équipe technique mercredi et nous avons tout de suite fait une réunion pour vérifier l’état du bateau, voir ce qu’il restait à faire et nous préparer pour notre organisation le jour J. Et puis avec Jack, nous passons pas mal de temps à étudier les prévisions météos. Nous travaillons avec une personne qui prépare le matériel avant de partir car une fois lancé, nous n’avons pas le droit d’avoir du routage météo. Et puis j’essaye aussi de me reposer un petit peu et de profiter du village et du public.
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