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La France battue en demi-finale par la Serbie (3 sets à 2)

Sebastien Ferreira

Mis à jour 28/09/2019 à 00:22 GMT+2

EUROVOLLEY - Désillusion pour la France. Sacrés au niveau européen il y a quatre ans, les Bleus ne réitéreront pas cette performance, battus en demie par les Serbes 3 sets à 2, vendredi soir à l'AccorHotels Arena de Paris (23-25, 25-23, 25-21, 17-25, 15-7). Les Français tenteront de sortir la tête haute de la compétition en affrontant la Pologne, samedi (18h) pour décrocher une médaille de bronze.

Earvin Ngapeth - France Volley

Crédit: Getty Images

Terrible désillusion pour les hommes de Laurent Tillie dans la demi-finale de "leur" Euro. A domicile, les Bleus se sont inclinés au bout du suspense face à une insubmersible Serbie (25-23, 23-25, 21-25, 25-17, 7-15).
Malgré la chaude ambiance à Bercy, l'équipe de France a craqué dans le cinquième set, se retrouvant rapidement mené 9-2. Après deux sets accrochés, les Bleus ont traversé un passage à vide dans le troisième set. La Serbie, elle, a eu un gros coup de mou dans la manche suivante, se retrouvant même menée 19-10. Mais son second souffle, face à un Earvin Ngapeth actif mais dépassé dans le tie-break, s'est avéré fatal. Les Bleus doivent vite passer à autre chose pour décrocher la médaille de bronze samedi face à la Pologne (18h).
Les coéquipiers de Julien Lyneel, auteur du point du gain pour le premier set (25-23), ont rapidement pris leurs repères dans une AccorHotels Arena qu'ils découvraient. Le cours du jeu faisait écho à leur championnat d'Europe quasiment parfait jusqu'à présent : en sept matches, les Bleus n'avaient cédé qu'un seul set, face à l'Italie en phase de groupes (25-22, 22-25, 25-21, 25-22).
Le deuxième set a basculé en faveur des Serbes, qui ont mené 18-10 dans les sillages de Kovacevic et Atanasijevic. A 24-18, la France aurait pu rendre les armes. Mais elle a passé 5 points de suite à la Serbie, dont deux aces de Lyneel… qui a ensuite mordu la ligne au service pour la perte du set (23-25).
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Benjamin TONIUTTI, Earvin N'GAPETH et Nicolas LE GOFF - France

Crédit: Getty Images

Un 4e set parfait, un tie-break cauchemardesque

Earvin Ngapeth a sonné la révolte française dans la troisième manche, alternant ballon délicatement déposé et smash sur la ligne de fond. Les Français n'ont cessé de courir au score, laissant traîner des points sur des services manqués. Malgré sa brillante partition, c'est Ngapeth qui coûte le set aux Bleus en laissant dépasser son pied derrière le filet (21-25).
Le joueur du Zenit Kazan, certainement touché, a alors redoublé d'efforts et de précision. Bien secondé par Stéphen Boyer, Ngapeth a validé un quatrième set revigorant. Les Serbes, eux, ont géré la fin de la manche. Sans se fatiguer mais en luttant suffisamment pour ne pas plonger mentalement, les hommes de Slobodan Kovac préparaient leur tie-break. Ce dernier sera court pour la Serbie. Mais il semblera une éternité pour les Bleus.
"On a l’impression qu’on s’est écroulés sur le tie-break", soufflait Laurent Tillie au micro de la chaîne L'Equipe à l'issue de la rencontre. En effet, la France a encaissé un 5-0 d'entrée avant de voir le score monter à 9-2. L'infernal Atanasijevic a plongé les Bleus dans un cauchemar. Le réveil Ngapeth "n'a pas suffi" selon les mots de son sélectionneur, l'attaquant français se démultipliant en vain.
Comme un symbole de l'inconstance des Bleus dans ce match, Boyer a passé un smash avant de servir dans le filet, mettant un terme au calvaire. "On avait les moyens de gagner ces Serbes", a regretté, ému, Julien Lyneel. Mais ce n'était pas pour ce soir. L'heure est à la remobilisation immédiate pour l'équipe de France, qui peut décrocher la médaille de bronze dès le lendemain face à la Pologne (18h). Et quitter Bercy sur une bonne note face à l'équipe championne du monde en titre...
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