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Les Bleus face à un match charnière... et leur meilleur ennemi

ParAFP

Mis à jour 24/09/2019 à 00:32 GMT+2

CHAMPIONNAT D'EUROPE - Les volleyeurs français retrouvent mardi à Nantes (21h00) leurs meilleurs ennemis italiens en quart de finale de l'Euro, un match charnière pour leur permettre d'imiter les Bleus des autres sports collectifs qui ont réussi leur compétition à domicile.

Les Bleus lors de France - Finlande

Crédit: Getty Images

Voir Bercy et continuer à rêver. Voilà l'immense enjeu du match qui opposera la France, championne d'Europe 2015, et l'Italie, vice-championne olympique en 2016, dans le Hall XXL nantais annoncé plein et prêt à s'enflammer à la moindre étincelle, pour une place dans le dernier carré de l'Euro. Ce quart de finale couperet servira d'étalon pour juger de la réussite ou non de l'équipe de France dans "son" Euro à domicile, première compétition internationale qu'elle organise (avec la Slovénie, la Belgique et les Pays-Bas) depuis le Mondial 1986.
"Cet Euro en France, je pense qu'il n'aura servi à rien pour le volley français si on n'est pas à Bercy. C'est clair et net", affirmait avant la compétition Earvin Ngapeth, star de l'équipe titrée en 2015 en Italie et en Bulgarie. Gagner ce quart de finale peut faire basculer le volley français du côté des sports collectifs tricolores ayant réussi leur compétition à domicile, comme le foot (1998, 2016), le handball (2001, 2017, 2018) ou le basket (2001, 2013). "On cherche juste à passer au tour suivant. On est plus dans l'instantanéité", modère toutefois le sélectionneur Laurent Tillie.
Et les Bleus ne pouvaient pas rêver mieux comme adversaire que l'Italie, terre d'accueil pour toute une génération française qui a grandi dans la Superlega, l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur championnat au monde. "Le plus important, c'est surtout de ne pas changer l'état d'esprit que l'on a sur le terrain depuis le début de la compétition", souligne le capitaine et passeur des Bleus, Benjamin Toniutti.

Avec Rio 2016 à l'esprit

Pour lui, le match remporté contre l'Italie en phase de groupes à Montpellier (3-1) peut servir de base de travail, même si le succès des Bleus dans l'Hérault avait plus une valeur symbolique, puisque l'enjeu de la première place du groupe n'était pas déterminant. Entre les deux pays, les animosités ont été ranimées à l'occasion des Jeux olympiques en 2016. "Depuis Rio 2016, c'est bizarre. On s'est promis qu'un jour on allait leur rendre la pareille", répète Ngapeth.
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Earvin Ngapeth

Crédit: Getty Images

Rio reste côté français une grosse frustration : pour la dernière journée de la phase de groupe, les Italiens déjà qualifiés avaient lâché leur match contre le Canada, éliminant de facto un favori de la course aux quarts, la France ou le Brésil. Les Français avaient cédé 3 à 1 contre les hôtes et vu leur tournoi sous les Anneaux s'arrêter brutalement, eux qui étaient venus avec les sacres en Ligue mondiale 2015 et à l'Euro 2015 dans les valises.

"Ce sera chaud"

Sous le maillot tricolore, ils sont quatre qui évolueront en Italie la saison prochaine: Jenia Grebennikov, avec Trente après avoir fait les beaux jours de la Lube Civitanova, Stéphen Boyer grandit à Vérone, Barthélémy Chinenyeze ira à Vibo Valentia et Trévor Clevenot à Milan. "Ce sera chaud, ça c'est sûr. Les France-Italie, c'est toujours très particulier. On se connait très très bien, pour certains, on a joué ensemble pendant longtemps. Il y en a qui jouent en Italie et qui n'ont vraiment pas envie de perdre. Ça va être sympa", renchérit Ngapeth.
La France aura l'avantage mardi soir d'évoluer devant un public nantais complètement acquis à sa cause. "On est surpris. On est sur un public très chaud qui supporte. Ça porte, parce qu'on avait l'habitude de jouer dans des salles pleines comme ça, mais à l'étranger", apprécie Laurent Tillie.
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