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3e sacre des Brésiliens

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/10/2010 à 00:22 GMT+2

Après 2002 et 2006, le Brésil a été sacré champion du monde pour la troisième fois de suite en surclassant Cuba 3-0 (25-22, 25-14, 25-22) en finale dimanche à Rome. Ce n'est que la deuxième fois de l'histoire qu'une équipe réussit un tel triplé après la grande Italie des années 90.

VOLLEY-BALL BRESIL

Crédit: AFP

Le Brésil a été sacré champion du monde de volley-ball messieurs pour la troisième fois de suite en battant Cuba 3 sets à 0 (25-22, 25-14, 25-22) en finale dimanche à Rome. Au Brésil, les problèmes de succession n'ont pas l'air d'exister, tant le réservoir est riche en joueurs d'exception. Pour la première fois depuis 10 ans, l'entraîneur Bernardinho a laissé sur le banc le meilleur joueur des années 2000, Giba, sans pour autant mettre son équipe en péril.
Avec les joueurs comme Murilo, Dante, Vissotto et Lucas, les Brésiliens ont pu continuer à écrire le livre d'or dans lequel figure tout ce qui brille depuis une décennie, hormis un trou d'air en 2008 où ils ont laissé la Ligue mondiale et la finale olympique aux Américains. Même diminués par les pépins physiques de leurs deux passeurs, Marlon et Bruno, les Brésiliens ont dominé le tournoi dans lequel ils ont toutefois encaissé deux défaites, dont une face à Cuba (3-2) au premier tour.
Cette première défaite les avait conduits à perdre volontairement contre la Bulgarie pour éviter de retrouver les Cubains dès le troisième tour. L'épisode restera comme une vraie tache pour les Auriverde dans ce Mondial, et les sifflets du public italien les ont dès lors accompagnés jusqu'au bout. Mais sur le terrain, ils sont restés intouchables, et Cuba n'a pas pesé davantage dimanche que l'Italie la veille. Dans un match à sens unique, les Brésiliens ont appliqué la même recette, imprimant une grosse pression en début de set (9-3 au premier, 7-1 au deuxième) pour mettre les Cubains dans le rouge.
Brillants techniquement, les Brésiliens ont également impressionné par leur puissance au service. Cuba, en revanche, a multiplié les bourdes, à l'image de son passeur Hierrezuelo, payant clairement son manque d'expérience. La plus jeune équipe du tournoi a aussi semblé manquer de fraîcheur après avoir joué quatre de ses huit premiers matches en cinq sets. Sa médaille d'argent, la deuxième dans un Mondial après 1990, reste cependant un bel exploit pour une équipe dont le leader, Wilfredo Leon, n'a que 17 ans.
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