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Montpellier, le nouveau cycle

ParLNV

Publié 13/09/2016 à 16:42 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Montpellier, le nouveau cycle

Crédit: LNV

Montpellier a changé d’entraîneur, bouleversé l’effectif et compte ouvrir pleinement la porte aux jeunes talents pour signer la première année d’un nouveau cycle.
Vu de loin, ça peut faire peur. C’est un peu comme un grand vide qu’il faut combler en un printemps-été ! A Montpellier cette saison, on n’a pas fait dans le quart de tour de manivelle, histoire de dégripper les rouages. On a, au contraire, un peu tout rafraîchi. Sur le banc, Olivier Lecat est arrivé, en provenance de Tourcoing. Sur le terrain, hormis les minots qui veulent devenir grands, il ne reste plus grand monde de la saison 2015-2016, commencée sous les feux de la rampe et terminée dans l’angoisse, à la 11e place, au bord du précipice. Avec douze joueurs nouveaux, une énergie féroce et de grandes vues pour le centre de formation, Montpellier entame une nouvelle vie.  «C’est une nouvelle expérience pour moi et pour tout le monde, le staff, le groupe pro et le centre de formation. C’est un changement de cycle. On sait qu’on est face à un gros travail. Il faut construire notre état d’esprit, apporter notre engagement, sans oublier la notion de plaisir au quotidien. On s’est lancé avec beaucoup d’énergie dans ce début de préparation. Pour l’instant, les choses sont très positives. Il y a beaucoup d’envie», confie le nouveau coach montpelliérain.
Le MVUC fait peau neuve mais il ne se lance pas gaiement à l’abordage, avec les idées courtes. Il y a une trame, un ordre de mission, un plan de construction. Pour bâtir son équipe, Olivier Lecat a fait dans la mixité générationnelle. Rien de révolutionnaire en soi. Des anciens avec des jeunes, l’émulation pour les uns, l’apprentissage pour les autres, c’est une tactique qui a fait mille histoires de club, y compris déjà à Montpellier avec Julien Lyneel et Nicolas Le Goff. Mais dans l’agencement du puzzle, Olivier, comme Martin Demar à Nantes Rezé, a joué sur les liens, les rapprochements, les connivences. Le passeur italien Davide Saitta, champion avec Paris l’an passé, a déjà joué avec le réceptionneur-attaquant ukrainien de Lyon, Andrii Dyachkov, en Italie, et le central brésilien, André Radtke, à Toulouse. «On a essayé de ne pas partir avec des gens arrivant d’horizons totalement différents. On a fait confiance à des cadres qui défendent ces valeurs de caractère, d’énergie et de stabilité, qui me sont chères. En LAM, il faut du talent, mais aussi une grande connaissance de ce championnat», estime le technicien du MVUC.
Il y a donc du bagage, de l’expérience, du vécu pour entourer, chaperonner et faire grandir les jeunes pousses, amenées à tenir, dès la saison prochaine, un rôle majuscule dans la saison montpelliéraine. Ce sera notamment le cas pour Jean Patry, jeune pointu d’à peine 20 ans, dressé sur 2,08 m d’un talent rare et propulsé attaquant de pointe titulaire ! «A un moment donné, tu construis aussi pour ça, pour ouvrir le terrain, sinon tu ne fais jamais rien», estime Olivier Lecat. Outre Patry, l’autre enfant du sérail, Daryl Bultor (20 ans), aura son mot à dire, de même sans doute que Gauthier Bonnefoy (21 ans) et Hugo Caporiondo (21 ans), transfuges de Sète et Lyon respectivement. Et tout cela, sous le regard bienveillant des plus rompus, venus en connaissance de cause, et qui ont pleinement adhéré au projet. «Je sais que par moments, ce ne sera pas toujours si rose que ça. Il faudra y travailler, y revenir. Ça fait partie de notre boulot. A nous de mettre ça en scène, pour cette année ou pour le futur»,  explique Olivier Lecat.
Dans cette configuration, alors que les premières pierres s’élèvent à peine, que l’ambition a la peau douce, Montpellier reste paisible, dans son coin, sans montrer les Play-Offs du doigt. «On veut se rapprocher des meilleurs dans les années à venir et ça passe par un peu plus de stabilité. On veut être compétitif pour se rapprocher des Play-Offs. Mais il y a encore beaucoup trop d’inconnus pour brandir des objectifs comme ça», prévient le coach, qui se satisfait pleinement pour l’instant de la bonne qualité du terreau. En attendant les belles fleurs…
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