Ligue des nations - Les Bleus battus par le Brésil (3-1) en clôture à Orléans

L'équipe de France de volley-ball a été battue dimanche par le Brésil (1-3) en conclusion de la semaine de Ligue des nations d'Orléans, lors de laquelle elle a remporté la moitié de ses matches seulement. Un ratio qui complique sa course à la qualification pour la phase finale.

Dimanche, face au Brésil (20-25, 24-26, 25-19, 23-25), la Team Yavbou a cédé comme contre l'Argentine en ouverture (3-1), pour deux succès contre les deux adversaires les plus modestes, Cuba et le Canada (3-0) à chaque fois.

Les champions olympiques en titre, quasiment au complet à Orléans, ont connu trop de déchet dans les deux premiers sets (perdus 25-20 et 26-24). En attaque (seulement 10 gagnantes dans le premier) et au service surtout. Sept fautes dans le deuxième, dont ces deux mises en jeu plusieurs mètres dehors de Stephen Boyer et Daryl Bultor, ou celle dans le filet de Kévin Tillie offrant la deuxième balle de set, victorieuse, aux Auriverde.

Ils ont corrigé le tir dans le troisième set (gagné 25-19 ; deux fautes au service, 18 attaques gagnantes dont 6 de Boyer), ils ont aussi pu compter sur la solidité au service de leur capitaine - en l'absence de Benjamin Toniutti - Antoine Brizard. Dans la quatrième manche (perdue 25-23), les joueurs d'Andrea Giani ont connu un trou d'air (de 17-15 pour eux à 21 à 18 pour le Brésil) avant de revenir à 22-22 puis de céder face à la supériorité brésilienne, devant les quelque 9 500 spectateurs de la CO'Met Arena d'Orléans.

Les Bleus, tenants de la compétition, comptent après deux semaines une victoire de retard (trois succès pour cinq défaites) au classement sur les Pays-Bas, huitième et derniers qualifiés pour le Final 8 de Gdansk (Pologne) du 19 au 23 juillet.

Il leur faudra réaliser un quasi sans-faute à Annaheim (États-Unis) lors de la troisième et dernière semaine de la phase préliminaire, à partir du 4 juillet, pour espérer y participer. Ils seront opposés à l'Iran, la Serbie, les États-Unis et l'Allemagne.