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La France qualifiée pour les Jeux à l'issue de sa victoire face à l'Allemagne (25-20L, 25-20, 25-23)

Michael Beaupres

Mis à jour 11/01/2020 à 03:10 GMT+1

TQO - Les Bleus seront aux Jeux. Au lendemain d'une victoire homérique face à la Slovénie, acquise après avoir été menée 2 sets à 0, l'équipe de France a moins tremblé, ce vendredi à Berlin, pour s'adjuger la finale face à l'Allemagne (25-20, 25-20, 25-23). Elle s'envolera donc cet été pour Tokyo, grâce à un tournoi de qualification durant lequel elle est passée par toutes les émotions.

L'équipe de France face à l'Allemagne, vendredi en finale du TQO

Crédit: Getty Images

Ils l'ont fait et avec la manière ! Un peu plus de vingt-quatre heures après leur demi-finale renversante contre la Slovénie (de 0-2 à 3-2), les Bleus ont connu moins de frayeur, vendredi soir, en finale du TQO. Ils ont tranquillement battu l'Allemagne chez elle à Berlin (3-0, 25-20, 25-20, 25-23) pour s'octroyer ce fameux billet qui leur donnera le droit de disputer les Jeux Olympiques cet été à Tokyo. Après Rio, la France disputera un deuxième tournoi olympique consécutif pour la première fois depuis l'enchaînement Séoul (1988) - Barcelone (1992).
Les larmes de Laurent Tillie, captées par la chaine L'Équipe juste après la rencontre, en disent long sur la pression qui pesait sur les épaules du sélectionneur et celles de ses joueurs. Les conditions de préparation de ce tournoi de qualification olympique avaient été loin d'être idéales avec plusieurs forfaits (Boyer, Clévenot, Thibault Rossard) et incertitudes physiques (Lyneel, Le Roux) qui ont logiquement affaibli l'équipe de France.
Mais les Bleus ont des ressources et certains ont profité de ce tournoi pour se révéler. Comme le pointu Jean Patry, auteur de quatorze points vendredi (10/18 sur attaques dans le jeu), qui a enchaîné les coups de boutoir au service dans la lignée de sa performance XXL en demi-finale contre la Slovénie.

Ngapeth pour le point final

Earvin Ngapeth a assumé son statut de cadre. Bien au-delà de ses douze points (10/20 sur attaques dans le jeu). Le réceptionneur-attaquant était en mission et cela s'est vu. Et comme un symbole, c'est sur un ace de sa part que la France a définitivement composté son billet pour Tokyo. Mais le joueur du Zénit Kazan n'était pas seul.
Jenia Grebennikov à la réception, Nicolas Le Goff, qui a apporté sa contribution au block (6, le meilleur total de la partie), ou Barthélémy Chinenyeze et ses nombreux smashes, ils étaient tous là pour incarner une équipe pas du tout inhibée par l'enjeu. Au contraire de l'Allemagne, dont la Max-Schmeling de Berlin s'est tue comme un seul homme sur la balle de match.
Face à la maîtrise française, les Allemands n'ont jamais su répondre. Leur sélectionneur italien, Andrea Giani, a tenté de piocher sur son banc en vain. Leur leader György Grozer (20 points au total) a bien tenté d'amorcer une révolte malgré une alerte au genou droit dès le deuxième point mais ça n'a pas suffi pour gêner les Bleus, qui n'ont pas douté. Même quand ils ont traversé un trou d'air au service dans le troisième set et quand ils étaient menés de trois points dans cette dernière manche (11-14 puis 12-15).
L'équipe de France a fait le nécessaire pour éviter de se retrouver dans une situation (très) compliquée comme contre la Slovénie jeudi. En l'espace de vingt-quatre heures, elle a montré un visage d'abord fébrile puis conquérant avant d'être complètement maîtresse des événements. C'est bien ce dernier visage qu'il faudra afficher à Tokyo pour effacer la déception née de la neuvième place à Rio en 2016.
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