WEC 2023 | Les 6 Heures de Fuji | La n°7 devant la n°8 : doublé et titre à domicile pour Toyota
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ParEurosport
Mis à jour 10/09/2023 à 11:32 GMT+2
Parties en tête de grille, les Toyota GR010 n°7 de Kobayashi, Conway et Lopez et n°8 de Hartley, Buemi et Hirakawa ont signé le doublé et assuré le titre mondial Constructeurs aux 6 Heures de Fuji, dimanche. Troisième, la Porsche n°6 du team Penske a laissé la Ferrari n°50 au pied du podium, devant la n°51. Dans le paquet, les Peugeot n'ont pas vu le jour.
Toyota : une belle remontée pour la victoire et le titre
Dimanche, les 6 Heures de Fuji, sixième des sept manches du WEC 2023, se sont conclus comme elles avaient commencé : par un doublé des GR010, dans le même ordre qu'aux essais : la n°7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et José Maria Lopez devant la n°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa.
"Ce n'est pas du tout facile de dépasser sur ce circuit, mais on avait un rythme spectaculaire. La victoire était notre objectif mais ce n'est jamais facile de le faire", a réagi Kamui Kobayashi, à l'arrivée. Piégées au départ par la Porsche n°6 au départ, troisième sur la grille, le Japonais a engagé avec ses collègues une lente remontée vers la tête, et finalement bénéficié d'une consigne d'équipe qui lui assuré ce nouveau succès sans risques. Sans drame ni amertume : la n°7 était plus rapide que la n°8.
Ferrari trop pénalisé, Peugeot en difficulté
Face à une concurrence dense, Toyota a contrôlé les événements, mais Kobayashi n'avait manifestement pas toutes les informations en sa possession à l'arrivée. "Déjà ? Personne ne me l'avait dit !", a-t-il avoué, lorsque l'intervieweuse lui a indiqué que Toyota était sacré au championnat du monde. Pour la sixième fois de son histoire, la cinquième fois de suite.
La Toyota GR010 n°7 a précédé la n°8 de 39"1 et la Porsche 963 n°6 s'est contentée de la troisième place, 8"6 derrière. Reines des dernières 24 Heures du Mans, les Ferrari 499P n'ont donc malheureusement pas plus joué de rôle en course qu'en qualification, la faute à une balance de performance devenue pénalisante. A tel point que la n°50 et la n°51, quatrième et cinquième, ont encaiassé un tour.
La Porsche Jota n°38 sixième à l'usure, les Peugeot 9x8 ont beaucoup souffert au Japon et le podium des 6 heures de Monza n'aura été qu'une embellie passagère. La n°94 a été reléguée à un tour et la n°93 à deux boucles. Il reste encore beaucoup de travail au Lion, tant en termes de performance que de fiabilité.
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