WEC | 6 Heures de Fuji | Les Toyota en 1re ligne à domicile, Peugeot loin du compte

Le résultat est le même que celui de l'édition 2022 des 6 Heures de Fuji. Kamui Kobayashi et Brendon Harltey avaient signé le doublé en qualification de la manche nippone du championnat du monde d'Endurance, séparés seulement par 0"020. Samedi, à bord de la GR010 n°7, le pilote japonais, associé Mike Conway et Jose Maria Lopez, a récidivé avec une nouvelle pole position dans la catégorie, rejetant cette fois bien plus loin son coéquipier britannique, partenaire de Sébastien Buemi et Ryo Hirakawa sur la n°8, à 0"624 précisément.

Mais en un an, la concurrence s'est multipliée, densifiée, et rien n'indique que la course sera une promenade de santé pour les machines nippones, dimanche. Les Porsche 963 seront leurs premières rivales si l'on en croit le verdict du chrono. A bonne distance quand même, puisque la n°4 de Kevin Estre, André Lotterer et Laurens Vanthoor a cédé 0"893, et la n°2 de Dane Cameron, Michael Christensen et Frédéric Makowieki, qui la suit, 0"923.

Cadillac n'a envoyé qu'une V-Series.R pour cette sixième manche du Mondial 2023 d'Endurance, et pas pour faire de la figuration. Certes, si la n°2 d'Earl Bamber, Alex Lynn et Richard Westbrook a encaissé 0"976, ça lui a suffi à devancer les reines italiennes des dernières 24 Heures du Mans, les 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi, et la n°50 d'Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen, de respectivement 1"197 et 1"269.

Malheureusement, il faut descendre encore les deux lignes sur la feuille des résultats, occupées par les Porsche Jota n°38 et Proton n°99, pour trouver trace des Peugeot 9x8. La n°93 de Paul di Resta, Mikkel Jensen et Jean-Eric Vergne, et la n°94 de Loïc Duval, Gustavo Menezes et Stoffel Vandoorne ont souffert : à 2"104 et 4"028, elles ont juste évité la dernière place de la séance, dévolue à la Vanwall Floyd n°4.