Loeb : "Une période faste"

Sébastien Loeb : C'est vrai, je me retrouve souvent dans la position de gérer mon avance la dernière journée, voire la deuxième ces derniers temps. Cela s'est très bien passé. J'essaie de trouver un bon rythme, je me cale un peu sur celui des autres, quitte à perdre un peu de temps. C'est plutôt sans pression que je cours les spéciales.

S.L. : C'est clair, je suis dans une période faste. Pour nous tout se passe bien depuis quelques rallyes. Le feeling avec la voiture est parfait, je n'ai eu aucun problème, la voiture marche très bien. J'espère que ça va durer.

S.L. : Depuis que la -silver fern-, la fougère argentée que m'ont offert les Maoris, est dans la voiture, c'est vrai, on gagne. Elle sera encore là la prochaine fois. Je ne suis pas superstitieux mais bon... Tant que ça marche. Entre les rallyes elle est chez Citroën.

S.L. : Cela m'a fait plaisir de le revoir. Cela faisait deux ans que l'on roulait ensemble, les relations étaient hyper bonnes. Quand il est revenu, en fait, le rallye est reparti comme s'il n'avait jamais quitté Citroën. On a fonctionné de la même façon. C'était un super week-end.

S.L. : Oui et je ne vais même pas avoir le temps d'enlever ma combinaison. C'est un autre challenge, complètement différent. Mais la priorité pour moi c'était le rallye de Turquie. Et maintenant je vais avoir des essais à faire en fin de journée, c'est un planning très chargé, mais bon.. Pour l'instant tout se présente bien.

S.L. : Oui, apparemment il y a un jeu Playstation dans l'avion. Je n'en sais pas plus. C'est sûr que je vais y jouer un petit peu car sur le jeu Granturismo le circuit du Mans est bien représenté. Cela me permettra de me le remémorer un petit peu. J'y ai déjà joué. Mais le vrai circuit je ne le connais pas. On verra bien.

S.L. : On pouvait craindre qu'il y ait du relâchement. On a commencé à en parler en Suède, au Mexique. Mais ce n'était que des pièces défaillantes, un manque de chance. Finalement on voit que la voiture marche toujours à merveille, que les vis sont bien serrées. Cela montre que tout le monde est sérieux, motivé. Tout le monde a envie que ça marche. Et l'ambiance est super.

S.L. : J'espère que l'aventure ne s'arrêtera pas, que cela recommencera après 2006. Si c'est le cas, je ne sais pas si j'accepterai une année demi-sabbatique. Cela déprendra des propositions que j'aurai en face. C'est sûr que je n'ai pas envie de quitter cette équipe. J'aurai envie de continuer avec eux. Je n'ai pas de délai précis pour fixer mon avenir mais il faudrait que cela se décide dans les prochaines semaines, tout doucement, que les choses avancent.