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Solberg en tête

ParAFP

Publié 12/03/2005 à 11:15 GMT+1

Petter Solberg (Subaru), Marcus Grönholm et Markko Märtin (Peugeot) se sont partagés les six victoires de spéciales de l'étape 1 du Rallye du Mexique, vendredi. On retrouve logiquement le Norvégien en tête devant le Finlandais et l'Estonien. Sébastien Loe

Eurosport

Crédit: Eurosport

Petter Solberg occupait la tête du rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, à l'issue de la première journée, vendredi soir à Leon, tandis que Sébastien Loeb (Citroën Xsara), lui, avait déjà perdu toutes ses illusions. Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Impreza, devançait les Peugeot 307 du Finlandais Marcus Grönholm et de l'Estonien Markko Märtin, le Belge François Duval (Citroën Xsara) suivant le trio des "hommes forts". Quant à Sébastien Loeb, il était d'ores et déjà distancé.
Une malédiction semble s'acharnée sur le Français au Mexique. Une sorte de "revanche de Moctezuma" comme les Mexicains surnomment la "turista" qui frappe certains visiteurs du pays maya. "Je suis maudit !", lançait le pilote, quelque peu désabusé. L'an passé, le futur champion du monde avait été contraint à l'abandon à cause d'une pierre ayant percé le protège-carter de sa Xsara. Cette fois, c'est un amortisseur (arrière-droit) qui retardait Loeb dès la fin de la première spéciale. Avant que dans les deux suivantes, le champion du monde ne concède un handicap insurmontable (près de 4 minutes).
"Le sort s'acharne"
La roue arrière droite avait pris un carrossage négatif anormal. Le parcours routier détruisit le pneu. Chaussée d'une roue de secours pour l'ES2, la Xsara connaissait le même sort. Au départ de l'ES3, Loeb partait sur la jante, après avoir condamné le circuit de freinage arrière droit. "Dans ces conditions, nous avons tout de même atteint les 196 km/h dans une ligne droite", racontait Elena, le copilote.
"Je n'ai rien senti, rien touché. A l'arrivée de la spéciale (ES1), c'est Daniel [Elena] qui a constaté les dégâts. Ici, le sort s'acharne sur moi. Ça a commencé dès hier (jeudi)", constatait Loeb. Pour couronner le tout, le Français écopait d'une pénalité de 20 secondes, les mécaniciens ayant dépassé le temps imparti pour changer la transmission à l'assistance.
Jeudi, au shakedown (derniers essais d'avant course), le Français, comme quelques autres pilotes, avaient en effet connu une mésaventure semblable à celle de l'an passé, un protège-carter durement touché par une pierre. Déjà. Un changement de moteur s'imposait donc pour éviter toute mauvaise surprise. Avec à la clé, une sanction. Pénalité en temps ? Financière ? Après une longue réunion, les commissaires sportifs décidaient jeudi soir d'infliger une amende de 10.000 dollars aux contrevenants: Citroën (Loeb) et Skoda (Paasonen).
Dominateur
Loeb laissait ainsi son plus dangereux rival dans la course au titre, Solberg, livrer bataille en tête de l'épreuve mexicaine face aux Peugeot de Grönholm et Märtin, tous trois se partageant les temps scratches, et Duval, le dernier espoir de Citroën. "On ne sait pas ce qui peut se passer devant. Mais moi, je n'ai plus d'autre choix que de tenter le tout pour le tout, essayer de rentrer dans les points", annonçait Loeb.
Solberg, lui, comptait bien profiter de la situation. "Je découvre ma nouvelle voiture. Sans attaquer, les temps sont là. Le meilleur est à venir", prévenait le Norvégien.
Effectivement, le pilote Subaru se montrait dominateur dans la deuxième boucle des trois spéciales, prenant un peu plus ses distances sur ses poursuivants avec deux temps scratches à la clé, à chaque fois devant Loeb condamné à une impossible course poursuite. Avant que Gronholm et Martin ne grappillent quelques secondes dans l'ultime spéciale du jour.
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