3 questions à Fréquelin

Guy Fréquelin : "C'est tellement important à mes yeux que j'ai commencé par cet aspect notre habituel débriefing. La présence de nos quatre pilotes dans les huit premiers, le niveau de performance et de fiabilité de nos quatre voitures prouve la qualité du travail de l'équipe. De la conception à la maintenance, techniciens, mécaniciens, tous font preuve d'un professionnalisme qui est une de nos forces. J'ai apprécié la façon dont Colin a joué son rôle de joker, en couverture de ses deux équipiers luttant devant. Quant à Philippe, il a accompli exactement le travail que nous souhaitions. Je me suis refusé à le "pousser" dans les conditions difficiles des deux dernières spéciales. Pour pouvoir nous aider efficacement en Corse et en Catalogne, il était important qu'il termine son Sanremo..."

G.F. : "Ce sont nos adversaires qui pourraient répondre... En ce qui nous concerne, nous allons en Corse sans béate sérénité, sans le 'trop de confiance' démobilisateur. L'analyse attentive du Sanremo montre que Markko Märtin, ralenti par divers soucis, aurait pu sans eux nous rendre la vie plus difficile. Il constitue une réelle menace. Donc méfiance ! Double méfiance, même. Car la fin de course en Italie a prouvé que tout pouvait basculer sur un 'coup de pneus'. Or, en Corse au mois d'octobre, nous risquons d'avoir dans ce domaine des choix délicats à effectuer..."

G.F. : "Et ils vont dans le même sens, ça tombe bien ! Il reste trois distributions de points. Sébastien et Carlos le savent comme moi : celui qui ratera l'une d'elles aura de bonnes chances de ne pas être champion. Il faut donc qu'ils terminent les courses, et c'est bon pour le championnat "Constructeurs". Nous allons en Corse pour essayer de rééditer notre victoire de 2001, et pour remplir de points notre 'musette'...