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Transformer l'essai !

ParCitroën Racing

Publié 15/04/2004 à 21:15 GMT+2

Sébastien Loeb et Carlos Sainz prennent le volant de la nouvelle Citroën Xsara, ce week-end, au Rallye de Nouvelle-Zélande, 4e manche du Championnat du monde WRC. Les plus grosses évolutions sont à chercher sous le capot.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Découvrant l'an dernier le rallye des antipodes, Citroën était revenu du plus lointain déplacement du championnat avec cinq points acquis grâce à la quatrième place de Sébastien Loeb. Cinq points, au pays des rugbymen All Blacks, c'est exactement la valeur d'un essai, et l'on peut dire que celui de "Seb", pour a première participation à l'épreuve avait été superbe.
Pour transformer cet essai et faire fructifier son score dans les championnats "Pilotes" et "Constructeurs", Citroën engage à Auckland deux Xsara WRC pour ses équipages habituels Sébastien Loeb/Daniel Elena (n°3) et Carlos Sainz/Marc Marti (n°4). Les deux voitures sont aux spécifications 2004, et intègrent donc toutes les pièces dûment homologuées par les techniciens de la FIA à la date du premier avril.
"En ce qui concerne la partie châssis, explique Jean-Claude Vaucard, responsable technique, nous utilisons la possibilité offerte par la réglementation. Elle impose un poids de 320 kg minimum pour la coque complète arceautée et libéralise le matériau employé par les ailes. Nous avons choisi de remplacer les ailes acier par des éléments en matériaux composites et retravaillé en conséquence la 'balance', l'équilibre de la voiture."
Côté moteur, la Xsara bénéficie des possibilités d'homologation annuelle offertes par la réglementation. "Sont nouveaux le vilebrequin, les bielles, les pistons, le volant moteur, poursuit le responsable technique de Citroën Sport, mais aussi le collecteur d'échappement et la 'waste-gate', soupape de décharge du turbocompresseur."
Ces nouveautés ont été testées depuis plusieurs mois. Carlos Sainz et Sébastien Loeb en disposaient naturellement lors de la séance de définition du "set-up Nouvelle-Zélande", organisée près de Manresa, en Espagne. A cette occasion, les pilotes ont travaillé avec des pneus identiques à ceux composant leur quota néo-zélandais, soit 60 pneus chacun, choisis le 17 mars, et voguant déjà vers Auckland.
Aux modifications réglementaires introduites successivement en Suède puis au Mexique, le Rallye de Nouvelle Zélande ajoute le formatage "Mille Pistes", qui scinde en deux les reconnaissances. Un premier passage est effectué mercredi et jeudi, le second est prévu pour les spéciales de chaque étape juste avant de les disputer en course. Par ailleurs, le "rallye du bout du monde" est un des rares à utiliser trois parcs d'assistance différents. Tout ceci fait qu'à Versailles-Satory, les personnes en charge de l'étude des règlements et celles s'occupant de la logistique ont dû mettre les bouchées doubles.
"Arrivant au même moment que l'homologation annuelle, ce rallye lointain et complexe demande à toutes les composantes de l'équipe un travail énorme, confirme Guy Fréquelin. Je serais vraiment heureux que la récompense soit au bout. Pour cela, je souhaite que nos Xsara se battent aux avant-postes, et surtout que les deux soient à l'arrivée !"
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