Rallye Arabie Saoudite 2025 : Sébastien Ogier (Toyota) se fait peur mais reste en ballottage favorable après la 14e spéciale

Alors qu'il a connu une double crevaison vendredi au rallye d'Arabie saoudite, Sébastien Ogier (Toyota) reste en ballottage favorable pour décrocher samedi un neuvième titre planétaire face à Elfyn Evans, qui a connu une journée compliquée. Après 14 spéciales, le Français Adrien Fourmaux mène actuellement les débats.

Sébastien Ogier lors du rallye d'Arabie Saoudite.

Crédit: Getty Images

Malgré une double crevaison vendredi au rallye d'Arabie saoudite, 14e et dernière manche du championnat du monde WRC, Sébastien Ogier (Toyota) est en ballottage favorable pour décrocher samedi un neuvième titre planétaire.

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Après une matinée relativement calme, si ce n'est une crevaison d'Elfyn Evans (Toyota), leader du championnat avant l'épreuve saoudienne, la course a basculé dans la folie en fin d'après-midi avec une dernière spéciale marquée par de multiples crevaisons. Ogier en a subi deux dont une dans la dernière spéciale qui lui a fait perdre une vingtaine de secondes sur son coéquipier finlandais Kalle Rovanperä (Toyota), qui le devance désormais de deux dixièmes de seconde.

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À la veille de l'arrivée, le Français occupe la sixième position, deux rangs devant Evans, et il compte donc virtuellement un point d'avance sur le Gallois alors que trois spéciales restent à disputer samedi et que 10 points supplémentaires sont en jeu, 5 pour le classement de la journée ("Super Sunday") et 5 pour la "Power Stage", la dernière spéciale de la journée.

Le Français a donc les cartes en main, mais sa marge de manœuvre reste infime car la moindre erreur pourrait être fatale à ses ambitions. Il faudra trouver le bon compromis entre attaquer et contrôler pour éviter les problèmes.

Sébastien Ogier.

Crédit: Getty Images

"Je ne vais pas prendre tous les risques car sinon j'ai de grandes chances de ne pas finir le rallye. Même en essayant de ne pas prendre de risques, je fais une double crevaison donc on ne peut vraiment rien contrôler. Samedi il faudra rouler 'propre' et croiser les doigts pour ne pas avoir de crevaisons", a lâché le Ogier, désabusé.

L'approche du Gallois sera en revanche un peu différente car il n'a plus vraiment le choix s'il veut remporter son premier titre mondial. "Il y a eu tellement d'évènements cet après-midi et nous on a réussi à s'en sortir, c'est l'essentiel. On fera de notre mieux demain (samedi). Même si c'est vraiment facile de crever ici, il va falloir attaquer", a-t-il annoncé vendredi.

C'est l'inattendu Letton Martins Sesks (M-Sport/Ford), qui participe habituellement au championnat WRC2, l'antichambre de l'élite, qui a terminé la journée en tête après de multiples rebondissements. L'autre Français, Adrien Fourmaux, premier en début de journée, a vécu des montagnes russes vendredi. Après avoir vu son avance fondre le matin, il a perdu la tête lors de l'avant-dernière spéciale après une erreur de navigation.

Contre toute attente, il a repris la tête pour deux secondes lors de la dernière spéciale malgré une crevaison. Mais il a ensuite déchanté en écopant d'une pénalité d'une minute pour une erreur de pointage lors de son entrée à l'assistance, où il est arrivé une minute trop tôt.

"C'est un rallye fou, on perd la tête après avoir manqué une intersection et finalement, on la récupère. On a hésité à s'arrêter après la crevaison et je me suis dit 'Non, on va finir' et on a bien fait", avait déclaré Fourmaux avant d'être pénalisé et de reculer au 4e rang. Trois spéciales représentant 65,66 kilomètres chronométrés sont au programme samedi de la dernière journée du rallye et de la saison.