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Loeb fait rêver Maradona

ParAFP

Publié 28/03/2008 à 20:00 GMT+1

Le quadruple champion du monde Sébastien Loeb a emmené, jeudi, l'ex-footballeur Diego Maradona à bord de la Citroën C4 WRC. L'Argentin, champion du monde en 1986, a été conquis.

Alors, c'était comment ?
D.M. : Fantastique ! Je me suis senti parfaitement à l'aise, comme si c'était moi qui conduisais. C'était très impressionnant. Il accélérait très fort mais pilotait avec des mouvements très doux. Il y avait un côté pur sang, parce qu'il n'arrêtait jamais d'accélérer, mais en même temps j'étais tranquille : rien de dangereux ou de risqué. Je bouclerais bien à nouveau mon harnais pour refaire un autre tour de manège. Je sais que beaucoup d'Argentins aimeraient être à ma place. Merci à Dieu pour m'avoir permis de partager ce moment avec un très grand champion comme Sébastien.
Avez-vous eu peur ?
D.M. : Pas du tout. C'était un rêve pour moi, et aujourd'hui je dois être la personne la plus enviée de Cordoba. Sébastien est un pur sang, un phénomène, il te met à l'aise immédiatement. J'ai plus peur quand c'est moi au volant qu'en étant assis à côté de lui. C'est une expérience à raconter à mes filles, ça restera parmi mes meilleurs souvenirs.
Qu'est ce qui vous a le plus impressionné à l'intérieur de la C4 ?
D.M. : La sécurité : j'étais parfaitement rassuré. Pendant que j'étais à ses côté, il a continué à faire son boulot, pratiquement sans faire attention au fait que j'étais à côté de lui. Il accélère où il faut, sans jamais la moindre erreur de trajectoire. Même dans des conditions très glissantes, il évolue avec une maîtrise étonnante. Avant d'essayer, je ne m'imaginais pas que ce serait aussi intéressant. J'étais un peu nerveux au départ, mais j'ai été vite en confiance. Pourtant, il y avait beaucoup de virages aveugles, mais ça ne l'empêchait pas d'accélérer très fort ! Moi je ne voyais rien, mais lui il savait quoi faire. J'essayais d'observer comment il maniait la boîte de vitesses, ou ses pieds sur le pédalier. Parfois la voiture frottait le sol et il y avait des flammes, c'était impressionnant.
Etiez-vous déjà monté dans une voiture de course?
D.M. : Oui, une fois, sur un circuit. Là aussi, j'avais l'impression que nous allions nous fracasser contre le mur que le pilote frôlait, et j'étais mort de peur. Puis, comme il faisait pareil à chaque tour, j'ai compris que c'était normal !
Auriez-vous aimé quitter le baquet de droite et prendre le volant ?
D.M. : Oui, bien sr, j'adorerais ça, mais juste pour essayer, je ne voudrais pas qu'on prenne de chronos ! Lorsque je jouais en Italie, on m'avait proposé de conduire une Williams de Formule 1. Cela n'avait pas pu se faire mais l'envie est restée : j'adore le sport automobile.
Avez-vous eu le temps de parler avec Loeb ?
D.M. : Malgré la barrière de la langue, nous avons essayé de parler. Il m'a parlé de sa fille Valentine, moi de ma voiture et du fait que j'avais suivi à la télé sa victoire au rallye Monte-Carlo. Il sait que les Argentins sont encore plus passionnés de rallye que les Français. On a parlé de belles choses.
Est-ce que vous allez suivre le rallye ce week-end ?
D.M. : A cause d'autres obligations, je ne peux pas rester, mais j'ai dit à Sébastien que je ferai mon possible pour être à l'arrivée du rallye, dimanche.
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