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Rallye d'Australie - Sébastien Ogier (VW) vont rouler pour empocher leurs troisièmes titres

ParAFP

Mis à jour 10/09/2015 à 09:15 GMT+2

WRC - Sébastien Ogier (VW) peut écarter définitivement son coéquipier Jari-Matti Latvala de la route au titre, ce week-end. Tout comme VW vis-à-vis de Hyundai.

Sébastien Ogier (Volkswagen MST) au Rallye du Portugal 2015

Crédit: AFP

Sébastien Ogier, déjà double champion du monde des rallyes et deux fois victorieux en Australie, va tenter la passe de trois cette fin de semaine, au volant d'une Volkswagen Polo-R quasi-intouchable cette saison.
Grâce à sa puissance de feu budgétaire et ses excellents pilotes, l'écurie allemande a déjà raflé huit manches sur neuf cette saison, dont six victoires pour Ogier et deux pour son coéquipier finlandais Jari-Matti Latvala (Portugal, Finlande). Pour faire bonne mesure, VW a réussi le triplé en Allemagne fin août, de quoi se rapprocher un peu plus des titres Pilotes et Constructeurs.
Ce sera chose faite, dès dimanche soir en Australie, si Ogier et compagnie arrivent à maintenir les écarts creusés au cours des neuf premières manches, sur des pistes australiennes où VW avait réussi, l'an dernier, le tout premier triplé de son histoire en WRC.
Le Français a 93 points d'avance sur Latvala, VW a 139 points d'avance sur Hyundai. Les trois pilotes, Ogier, Latvala et le Norvégien Andreas Mikkelsen seront d'autant plus en terrain connu que 75% du parcours de l'an dernier a été conservé : 311,36 km chronométrés, répartis sur 17 épreuves spéciales, dont deux un peu particulières. Samedi, les deux passages dans Nambucca (ES9 et ES11) seront longs de 50 km chacun; puis dans la foulée, le deuxième passage dans Valla (ES12) aura lieu à la tombée de la nuit, pour corser la difficulté.

VW peut aussi être sacré chez les constructeurs

Afin que son rêve commun devienne réalité, le tandem Ogier-Ingrassia, car Julien vise bien sûr le titre mondial des copilotes, devra conserver dimanche soir 84 points d'avance, au minimum, sur l'équipage Latvala-Anttila, soit l'équivalent de trois victoires (25 points) bonifiées par les trois points de bonus de la power stage, en France, en Espagne et en Grande-Bretagne.
En cas de victoire toujours possible de Latvala, au terme du rallye et dans la power stage, Ogier ne devra donc pas lâcher plus de 9 pts, soit par exemple une deuxième place avec un point de bonus dans la 17e et dernière spéciale. Quant à VW, elle doit conserver 129 points d'avance sur Hyundai, au lieu de 139 au départ du rallye, sur son plus proche poursuivant. Les enjeux sont donc clairs et précis.
"J'adore l'Australie", explique Ogier. "Ce n'est pas un rallye comme les autres. Nous serons aux Antipodes, très loin de l'animation vécue dernièrement en Allemagne. On va dire que ce sera un peu plus intime, et ce n'est pas pour me déplaire. Je prends toujours beaucoup de plaisir sur les spéciales australiennes. L'an dernier, nous nous sommes livré une belle bagarre avec Jari-Matti et juste 6"8 nous ont séparés à l'arrivée".
D'humeur badine, le skieur des Hautes-Alpes rajoute volontiers deux clichés pour résumer son état d'esprit : "Nous aimerions beaucoup... surfer sur le formidable résultat" du Rallye d'Allemagne et "Nous allons avoir une balle de match" dans la course aux titres mondiaux.

Paddon attendu

Latvala est lui aussi un grand amateur du voyage aux Antipodes : les forêts, le décor coquet de Coff's Harbour, le port, l'océan, c'est toute une ambiance... Le prolongement des vacances, en quelque sorte", plaisante le Finlandais aux lunettes jaunes.
Pour les places d'honneur éventuelles, si VW Motorsport, grand seigneur, veut bien en laisser une ou deux sur le podium, il faudra regarder du côté de Hyundai, bien sûr, avec surtout le Néo-Zélandais Hayden Paddon, révélation de la saison, qui jouera quasiment à domicile et connaît parfaitement les environs de Coff's Harbour. Mais aussi le Belge Thierry Neuville, qui n'est plus monté sur le podium depuis le Rallye d'Italie et que certains voient déjà chez Toyota en 2017.
Il faudra aussi surveiller Citroën, car le Britannique Kris Meeke est le seul pilote à avoir brisé le monopole allemand. C'était en Argentine, dans le seul rallye de l'année où aucun pilote VW n'est monté sur le podium. C'était un peu l'exception qui confirme la règle du WRC 2015. Celle d'une nouvelle saison dominée par Ogier, en digne successeur de Sébastien Loeb.
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