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Rallye d'Italie 2013 - Sébastien Ogier (VW) : "Ça commençait à me manquer"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/06/2013 à 00:38 GMT+2

Après deux rallyes infructueux, Sébastien Ogier (VW) a repris sa marche victorieuse en Italie. En gérant son affaire comme un futur champion du monde.

2013 Rallye d'Italie VW Ogier

Crédit: Panoramic

Sébastien Loeb (Citroën WRT) mis à part, Sébastien Ogier (VW) est incontestablement le meilleur pilote de rallye de la saison 2013. Vendredi et samedi, le Gapençais a donné une véritable leçon technique et tactique à ses adversaires et appuyant sur l'accélérateur pour faire mal, et en temporisant lorsque le terrain l'exigeait.
En tête de bout en bout, il a réalisé sept meilleurs chronos sur les seize spéciales au programme sarde, et pour la cinquième fois de l'année il s'est octroyé les trois points de la power stage (ES15). Plus que jamais, VW peut l'appeler "Monsieur Power Stage"…
"La Polo a roulé comme dans un rêve"
Avec 28 points sur 28 possibles, son bilan est parfait. D'autant que ses deux rivaux pour le titre ont perdu pied. Jari-Matti Latvala (VW) dès l'ES1, sur une crevaison, et Mikko Hirvonen (Citroën WRT) dans l'ES10, samedi matin, dans un fossé dont il n'est jamais sorti.
"C'est une sensation fantastique d'être de retour en haut du podium !", s'est exclamé le Français. "Ça commençait à me manquer après les deux derniers rallyes. Je suis tout simplement ravi : l'équipe a fait un boulot fantastique et la Polo a roulé comme dans un rêve tout le week-end. Nous avons maintenant une avance très confortable au Championnat du monde Pilotes."
"Jusqu'à 45 degrés dans le cockpit"
Pour autant, il n'a pas eu la partie facile. "Le rallye a été incroyablement exigent physiquement, à cause des températures élevées, et ça a monté parfois jusqu'à 45 degrés dans le cockpit", a-t-il souligné. "Samedi en particulier, on est allé aux limites et on a facilement perdu trois à quatre litres de fluide. J'aimerais donc dire un grand 'merci' à nos membres d'équipe et à notre physiothérapeute, qui a bien pris soin de nous. La chaleur s'est vraiment propagée dans les pneus et la voiture. Mon style précautionneux avec les pneus a sans aucun doute une des raisons de ma victoire."
Le succès acquis, il s'est montré intransigeant dans la course au bonus. Il n'était pas question de laisser Thierry Neuville (Ford Qatar), deuxième, grignoter. "J'ai été une fois de plus ravi de gagner la power stage", a dit le Haut-Alpin. "J'avais un rude défi à relever contre Thierry Neuville, qui a été incroyablement rapide dans cette spéciale, comme lors de tout le rallye." Il sait que l'espoir belge sera de plus en plus à surveiller. Auteur de son meilleur résultat en carrière, il est d'ailleurs le nouveau numéro trois mondial.
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