"Il est français aussi..."

Sébastien Loeb : Ça fait plaisir. J'ai des souvenirs magnifiques de l'an dernier, les meilleurs de ma carrière. Gagner le premier Rallye de France ici, avec la dernière spéciale à Haguenau, avec les titres Pilotes et Constructeurs au bout, c'était un super moment.

S.L. : On avait été surpris, et on s'y attend un peu plus cette année. On a déjà vu beaucoup de monde en reconnaissances (mardi et mercredi), au départ et à l'arrivée des spéciales. Il y avait une belle ambiance. Ça met un peu plus la pression parce que j'ai envie de réussir ; mais j'ai habitude. Il faut faire abstraction.

S.L. : On n'a plus que 15 points d'avance sur Hirvonen, il va falloir attaquer.

S.L. : Je ne sais pas exactement. Ça a été le cas en Australie mais il va bien falloir que je fasse ma course devant. Chez Ford, on a vu une consigne donnée à Latvala en faveur d'Hirvonen. Tous les points comptent. C'est certain qu'Ogier est aujourd'hui mon plus sérieux adversaire sur asphalte. Savoir qu'il sera peut-être avec moi est une aide.

S.L. : Le goudron m'a toujours réussi. En Allemagne, on a crevé. J'espère qu'on sera plus chanceux ici.

S.L. : Non, car les points sont encore plus importants pour le titre.

S.L. : Je ne pense pas. On est en France. J'ai sans doute plus de supporters que lui en Alsace mais j'imagine que les gens sont raisonnables. Il est français aussi, et je suppose qu'il a un public qui sera aussi avec lui.

S.L. : Ça a été un peu tendu en Allemagne, ça s'est détendu depuis. On n'est avant tout là pour avancer l'équipe. On travaille ensemble, pour tout ce qui est commun, tout ce qui est réglages.

S.L. : Ça devrait être moins piégeur car la météo annonce un temps sec mais ce sera plus difficile de faire des écarts. Il faudra peut-être attaquer jusqu'au bout, se battre à la seconde.

S.L. : Elles sont rapides sur l'asphalte. On l'a vu en Allemagne.

S.L. : Celles du deuxième jour sont sympa, belles. Mais je n'en ai pas une favorite.

S.L. : Oui, mais ce n'est pas toujours possible. Ici, entre la pression des médias, les spectateurs et le reste, si j'arrive à me retrouver seul pour manger le soir avec deux-trois copains ça sera agréable. Malheureusement, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, avec 400 personnes derrière la barrière qui demandent des autographes et dix minutes entre le repas et le moment où on repart, c'est compliqué. Il faut forcément faire abstraction. Il y a forcément des déçus mais je suis avant tout là pour faire la course.

S.L. : On avait eu la surprise de l'engouement populaire, le titre, la victoire... Ça ne pourra pas être mieux, ça c'est clair.