Lemaitre, "c'est nickel"

Une entrée en matière satisfaisante et tout en douceur. Vainqueur de sa série du 200m, Christophe Lemaitre a parfaitement débuté son expérience olympique à Londres. Présent dans la deuxième des sept séries, le Français s'est imposé en 20"34, le troisième temps des qualifiés derrière l'Equatorien Alex Quinonez (20"28) et le Jamaïcain Warren Weir (20"29). Pour l'instant, tout va bien.

"Mes premières impressions sont bonnes. Je suis satisfait. J'ai fait ce qu'il fallait : Je gagne ma série assez facilement, avec de la marge. 20"34, comme ça, c'est nickel", a commenté l'Aixois, qui a longuement répondu aux médias après sa course. Ce matin, Pierre Carraz, son entraîneur, lui avait demandé "de gagner [sa] série, d'être à fond dès le départ, mais de gérer aussi". Le contrat est rempli mais tout n'a pas été parfait. "Mon départ (NDLR : Malgré un bon temps de réaction : 0"161) et mon virage sont encore perfectibles, avoue Lemaitre. Quand j'ai quitté les starts, j'ai eu du mal à rattraper la personne qui était devant moi (NDLR : le Canadien Aaron Brown). Et puis, j'ai eu un peu de mal à virer à la fin. J'ai perdu un peu de temps. Mais finalement, ce n'est pas si mal que ça. Il y a de la marge."

Invité à revenir sur son désistement sur le 100m, le Français n'en a pas fait des tartines. Ce n'est pas le moment pour le faire. "Les regrets, ça sera pour plus tard, s'il n'y a pas de résultat sur 200m. On verra ça à la fin. Mais mon pic de forme est là au bon moment, donc c'est bien, se félicite Lemaitre. Je me sens sûrement plus frais que ceux qui ont fait le 100m, c'est sûr. Mais ces personnes ont l'habitude de doubler 100-200m, d'être habitués à enchaîner les courses dans des grands championnats. Si j'ai pris cette décision (de ne pas faire le 100m), c'était surtout pour moi, pas pour les autres." Place maintenant aux demi-finales. Celles-ci sont prévues mercredi à 21h10. Lemaitre y retrouvera peut-être Usain Bolt (20"39) et Yohan Blake (20"38). Comme le Français, les deux Jamaïcains ont survolé leur série. Vivement la suite.