Pau sauve sa saison

COUPE DE FRANCE - FINALE

FICHE TECHNIQUE

Pau-Orthez: 33 paniers (dont 9 sur 16 à trois points) sur 56 tirs - 17 lancers francs sur 21 tentés - 25 rebonds - 18 passes décisives - 14 balles perdues - 22 fautes personnelles
Marqueurs: Fauthoux (7), Harrison (6), Greer (20), Ferchaud (11), Miles (23), Mahinmi (11), Wright (7), Sanders (7)

Nanterre: 28 paniers (dont 11 sur 19 à trois points) sur 54 tirs - 16 lancers francs sur 23 tentés - 27 rebonds - 22 passes décisives - 12 balles perdues - 24 fautes personnelles
Marqueurs: Schmieder (4), Drevo (18), Darnauzan (10), Lema (3), Ekanga-Ehawa (15), Bradford (24), Patiejunas (5), Tchiloemba (4)

Les larmes n'ont pas coulé le long de ses joues rougies par le plaisir d'un nouveau titre. Frédéric Fauthoux, 34 ans, 7 titres de champion de France, vainqueur désormais de trois Coupes de France, va pouvoir ranger ses baskets de la plus belle manière qui soit. Sur un succès.... Malgré l'oubli de Gordon Herbert de le faire rentrer pour les 30 dernières secondes, l'image de cette finale longtemps indécise aura été la joie du Landais à l'issue de 40 minutes intenses et difficiles.

Non pas que battre Nanterre était en soi un exploit mais les images d'une carrière bien remplie ont dû défiler dans la tête du meneur béarnais. Son fils dans les bras, chacun de ses coéquipiers venait l'embrasser pour le remercier et le saluer, lui l'emblême du club. Désormais, Pau-Orhez est en vacances. Si Pierre Seillant avait voulu "éviter la mauvaise blague" avant cette finale, son palpitant a sans doute vacillé bien souvent tout au long de la rencontre.

Certes, l'Elan a toujours été devant au score face au pensionnaire de Pro B, Nanterre, mais la menace fut présente et réelle jusqu'à deux minutes de la sirène. Une grosse deuxième période d'Aaron Miles (23 points, 6 passes) évitait toute idée de hold-up en fin de rencontre. Pourtant, les Franciliens n'ont jamais démérité à Bercy. Le duo US Bradford (24 points, 8 rebonds) - Drevo (18 points à 5/6 à trois points) a longtemps tenu la dragée haute aux intérieurs palois.

Au final, la profondeur de banc allait faire une différence légitime et permettre à Fauthoux et Pierre Seillant de se remémorer les souvenirs d'antan avec un large sourire aux lèvres en sabrant le champagne. Sans doute que le futur sera aussi présent dans leurs causeries d'après match au moment où une nouvelle équipe sera à reconstruire. La saison, masquée par ce succès logique ce dimanche, ne fera pas oublier les errances d'une équipe irrégulière au possible. Dans le camp des vaincus, on avait évidemment à l'esprit d'envisager des retrouvailles en Pro A la saison prochaine, au moment où s'engagent les playsoffs de Pro B.