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Avant Espagne-France : Vincent Collet : "Mes joueurs peuvent battre n'importe qui"

ParBasketSession

Publié 08/09/2014 à 23:14 GMT+2

Nicolas Batum et ses coéquipiers assument parfaitement leur statut d’outsiders à l’approche du quart de finale contre l’Espagne. Mais ils ne rendront pas les armes sans combattre.

Vincent Collet et Evan Fournier (France)

Crédit: AFP

"Tu n'as aucune chance, alors saisis-là !" C’est en substance le message envoyé par les joueurs français à la presse avant le quart de finale face à l'Espagne. Comme convenu, les Bleus retrouveront donc le favori du tournoi. "C’est le match qu’ils attendent en particulier et nous aussi", a expliqué Nicolas Batum. "On les a déjà joués au premier tour mais on ne se concentre pas sur le match de poule. Ils ont une grosse équipe. On va les regarder droit dans les yeux. On a peut-être une chance. Les gens pensent qu’on a une chance sur un million mais même si l’on a une seule, on va la saisir."
"On a déjà rencontré l’Espagne au premier tour et on sait que ça sera un match difficile", a poursuivi Boris Diaw. "Ce sont des matches couperets, il y a la pression de rentrer à la maison. On a quand même une équipe qui a l’habitude de jouer ce genre de match. On connait leur niveau de jeu et il faut que l’on réalise le match parfait." Vincent Colelt ne dit pas autre chose.
Un goût amer après cette première défaite
Le coach des Bleus sait que ses hommes n'auront pas le droit à la moindre erreur sous peine de repartir fissa en France. Mais, pour Collet, le premier match a laissé naître quelques espoirs malgré la claque : "J’avais un goût amer après cette première défaite contre l’Espagne", a commenté Collet. "J’avais le sentiment que l’on avait fait des choses intéressantes mais que l’on n’avait pas su les concrétiser en faisant des erreurs de cadets. J’ai suffisamment confiance en mes joueurs pour penser que l’on peut les battre. On sait bien qu’ils sont archi-favoris de ce quart de finale mais malgré tout mais joueurs peuvent battre n'importe qui."
Le match parfait. C’est le niveau d’exigence requis pour l’équipe de France pour venir à bout d’une armada espagnole redoutable et au complet. En l’absence de Tony Parker (entre autres), les deux équipes ne boxent pas dans la même catégorie, comme l’ont répété à plusieurs reprises les joueurs tricolores. Mais ils ne sont pas pour autant hors de portée d’un exploit. Impossible n’est pas français…
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