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France-Turquie, voici pourquoi les Bleus ont des raisons de craindre ce 8e de finale

Glenn Ceillier

Mis à jour 12/09/2015 à 19:14 GMT+2

EUROBASKET 2015 - Samedi soir, l’équipe de France dispute son 8e de finale contre la Turquie. Un rendez-vous très attendu par les Bleus, qui ont beaucoup de raisons de l’attaquer dans les meilleures conditions possibles. Car cette affiche comporte beaucoup de pièges.

Tony Parker et Rudy Gobert, lors de France-Israël, dernier match du groupe A.

Crédit: AFP

Ce match peut mettre un terme aux rêves olympiques

Tony Parker l’a dit : il rêve de finir sa belle histoire avec l’équipe de France à Rio, en 2016, lors des Jeux olympiques, ce rendez-vous tant attendu par nombre de sportifs. Mais ce samedi, son rêve peut définitivement s’envoler. En cas de défaite face à la Turquie, les Bleus diront adieu aux Jeux. Sauf invitation de la FIBA via une wildcard, ils n’auront plus d’espoir de se qualifier pour la grande fête brésilienne.
Un coup de pression supplémentaire pour la formation de Vincent Collet, qui a fait d’un billet olympique un objectif majeur. A l’inverse, un succès les propulserait quasiment dans un TQO (tournoi de qualification olympique) et leur offrirait un quart de finale très abordable (Lettonie ou Slovénie).

Une première à Lille devant 27 000 supporters

Avant même le début de l’Euro, les Bleus en parlaient déjà : "Jouer devant 27 000 personnes, c’est génial", nous confiait Evan Fournier avec une petite étincelle dans les yeux. Les Français en salivent. Ils ont hâte d’y être. Mais ils vont aussi devoir gérer la pression de ce rendez-vous. Et supporter le poids de l’attente de tous leurs fans. Or pour leur première à Lille, ils n’auront pas le droit de signer une "entrée" aussi poussive que face à la Finlande pour leur début dans cet Euro. Sinon, la Turquie ne se fera pas prier pour en profiter.

La Turquie a, elle, déjà pris ses marques

L’apéritif des Bleus n’a pas été assez copieux. La France a terminé sa première phase sans vraiment avoir eu l’occasion de monter en régime. Tranquillement. Avant de débuter, le plat principal, avec ces matches couperets, il y a encore pas mal de flou. A l’inverse, la Turquie a enchaîné les rencontres face à des adversaires de haut niveau. Si elle a souffert contre l'Espagne (77-104) et la Serbie (72-91), elle a décroché deux succès cruciaux face à l'Italie (89-87) et l'Allemagne (80-75). Des répétitions grandeur nature.

Une "équipe d’Euroligue" rugueuse qui fera tout pour ralentir les Bleus

Vice-championne du monde en 2010, la Turquie a perdu de sa splendeur. Ses deux pivots NBA ne sont pas là : Ömer Asik, blessé, et Enes Kanter, non retenu pour des obscures raisons. Emir Preldzic, shooteur racé, est aussi absent. Mais la formation turque présente une équipe solide, "estampillée Euroligue", selon Vincent Collet. En clair, il faut s’attendre à un match rugueux avec peu d’espace et un rythme assez posé. "Les Turcs font régulièrement de la zone, ils vont faire tout ce qu’ils peuvent pour nous ralentir, ils vont nous toucher", confirme le sélectionneur des Bleus. Pas le genre de choses qui plaît aux Bleus.

Un axe meneur-pivot qui peut contrarier les Bleus

Si Ersan Ilyasova est toujours là et reste le leader, l’une des petites révolutions dans cette équipe turque est la présence de Bobby Dixon, qui a été naturalisé et s’appelle désormais Ali Muhammad. Le meneur, qui a joué de nombreuses saisons en France (Gravelines, Le Mans, ASVEL…), apporte beaucoup de création dans le jeu turc. "Ali Mohammed change la donne pour eux. Car ça fait longtemps qu’ils n’avaient pas eu un meneur qui met autant de rythme", confirme Batum. Tony Parker va avoir un vis-à-vis sérieux à dominer. Il ne sera pas le seul. Rudy Gobert va trouver à qui parler. Sous le cercle, Semih Erden fait aussi un bien fou dans l’intimidation depuis le début de la compétition. Deux postes qui peuvent faire la différence.
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