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Serbie-Espagne, acte II

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/09/2009 à 16:15 GMT+2

Serbie-Espagne sera donc l'affiche de la finale de l'Euro. Au terme d'un match haletant, la Serbie a sorti la Slovénie (96-92 a.p.). Un goût de revanche pour le dernier rendez-vous de l'Euro puisque les Serbes avaient créé la sensation en battant les champions du monde (66-57) lors du premier tour.

SERBIE - SLOVENIE 96-92 (a.p.)
(11-19, 24-26, 21-12, 23-22, 17-13)
Serbie: 28 paniers sur 66 tirs (dont 8 sur 28 à trois points) - 32 lancers francs sur 39 - 39 rebonds (Markovic 8) - 18 passes décisives - 9 balles perdues - 37 fautes personnelles
Marqueurs: Tepic (11), Teodosic (32), Paunic (0), Bjelica (0), Markovic (3), Tripkovic (3), Raduljica (2), Krstic (18), Perovic (18), Velickovic (9), Macvan (0)
Slovénie : 21 paniers sur 52 tirs (dont 10 sur 26 à trois points) - 40 lancers francs sur 49 - 35 rebonds (E. Lorbek 10) - 11 passes décisives (Lakovic 5) - 13 balles perdues - 33 fautes personnelles
Marqueurs: Slokar (2), Lakovic (7), S. Udrih (6), Brezec (3), Nachbar (18), Jagodnik (8), D. Lorbek (22), Golemac (1), E. Lorbek (25)
La Serbie, plus jeune équipe présente en Pologne, aura le redoutable honneur de défier l'Espagne en finale de l'Euro. Dans un match haletant, engagé, limite même parfois, la jeunesse symbolisée, par un Milos Teodosic intenable et auteur du record du tournoi avec 32 points, a renversé des montagnes alors que l'affaire semblait mal engagée.
Malgré un match marqué par une bataille aux lancers francs (88 tirés au total), la Slovénie a manqué de maîtrise à 1min 20 de la fin du temps réglementaire. Menant de six points, les coéquipiers d'un Lakovic discret ont vu les Serbes dégainer à trois points pour combler leur retard. Emportant dans une atmosphère insoutenable les Slovènes diminués par les fautes en prolongation, les coéquipiers de Nenad Krstic allaient parfaitement géré les cinq minutes de jeu supplémentaires.
Milos Teodosic se chargeait à lui-aussi de réduire à néant les derniers espoirs slovènes avec un 6/10 à trois points significatif. Au final, la Serbie s'offre un défi de taille : rééditer sa performance du premier tour et tenter de battre l'armada espagnole. Lors du premier acte remporté (66-57), les joueurs de Duzan Ivkovic avaient été parfaits de la première à la dernière minute. Auront-ils le même aplomb dimanche soir à 21h avec un Pau Gasol enfin intenable? C'est une autre histoire...
ESPAGNE - GRECE 82-64
( 26-21, 23-19, 15-11, 18-13)
Espagne : 29 paniers sur 58 tirs (dont 9 sur 23 à trois points) - 15 lancers francs sur 20 - 29 rebonds (Reyes 7) - 19 passes (Cabezas 4) - 11 balles perdues - 25 fautes personnelles
Marqueurs: P.Gasol (18), Fernandez (14), Navarro (8), Cabezas (8), Llull (9), Rubio (5), Reyes (3), M.Gasol (6), Mumbru (9), Garbajosa (2)
Grèce : 24 paniers sur 66 tirs (dont 4 sur 16 à trois points) - 12 lancers francs sur 16 - 47 rebonds (Fotsis 10) - 8 passes (Spanoulis 2) - 20 balles perdues - 23 fautes personnelles
Marqueurs : Bourousis (11), Zisis (6), Spanoulis (7), Calathes (10), Fotsis (8), Printezis (7), Glyniadakis (4), Koufos (4), Perperoglou (2), Schortsanitis (5)
L'Espagne est à une victoire de son premier titre européen après une nouvelle démonstration (82-64) face à la Grèce en demi-finale de l'Eurobasket samedi à Katowice. Dimanche, face à la Serbie, l'Espagne aura l'occasion de mettre fin à une malédiction qui dure depuis 1935 et qui a encore frappé il y a deux ans, lorsqu'elle a perdu, à Madrid, sa sixième finale européenne sur six.
Après s'être débarrassée de l'étiquette de "loser magnifique" en remportant le Championnat du monde en 2006, elle peut maintenant transformer l'essai et valider son statut de meilleure équipe du continent depuis le début du siècle. Elle a atteint sa troisième finale sur les quatre derniers Championnats d'Europe, en comptant celui de 2003, grâce à un succès logique sur la Grèce, qu'elle avait déjà battue au même stade de la compétition en 2007 et en finale du Mondial l'année précédente.
L'équipe de Sergio Scariolo a fait la course en tête de bout en bout, creusant le trou dès le premier quart d'heure (34-21) avec, comme face à la France en quarts de finale, un Pau Gasol magistral (18 points en 21 minutes). Secondé par Rudy Fernandez, le pivot des Los Angeles Lakers a ensuite permis à son équipe de stabiliser l'écart, en compensant son déficit aux rebonds (-17) par une adresse nettement supérieure (50% contre 36%). Avant que, luxe suprême, les remplaçants, tous titulaires dans les plus grands clubs, ne terminent le travail dans le dernier quart-temps. Une armada de rêve qui partira dimanche (21h15) à la chasse aux fantômes du passé.
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