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Des Bleus ambitieux

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/10/2008 à 13:30 GMT+2

Après des années de grisaille en Euroligue, Le Mans et Nancy abordent cette nouvelle édition avec envie et ambition. Les deux clubs français engagés ont la ferme intention de ne pas faire de la figuration et rêve tout haut de décrocher leur place pour le

. ENFIN DECOMPLEXES !
Roanne a-t-il lancé la mode ? Malgré leur statut de petit poucet de l'Euroligue après avoir décroché le titre de champion de France à la surprise générale, la Chorale n'a pas voulu courber l'échine sur la scène européenne la saison passée. L'entraîneur choralien Jean-Denys Choulet n'a cessé de répéter que son club avait un rôle à jouer. Et il a convaincu tout le monde au fil des matches dans le sillage des performances de Marc Salyers. Aujourd'hui, la mode s'est propagée. Et Le Mans et Nancy ont pris le pli.
Toujours largués financièrement avec des budgets cinq fois inférieurs à ceux des grosses écuries, les deux clubs tricolores annoncent pourtant haut et fort leurs ambitions : ils veulent le Top 16 : "On a une revanche à prendre." "On va jouer notre chance à fond." "On n'y va pas en reculant." "Cette fois on compte bien jouer les trouble-fête." Voilà ce que lancent les entraîneurs et présidents de deux équipes à tout bout de champs. Ça change. Et c'est un état d'esprit qui fait plaisir à voir...
. DEUX STRATEGIES DIFFERENTES
S'ils ne veulent pas être de simples figurants pour cette nouvelle saison d'Euroligue, Le Mans et Nancy n'ont pas opté pour la même stratégie cet été. Les Sarthois ont bluffé tout le monde en attirant dans leurs filets des gros poissons comme Dee Spencer, MVP de Pro A en 2007, et David Bluthenthal, vainqueur de l'Euroligue avec le Maccabi. De quoi présenter un cinq majeur solide même si le banc est plus limité. "On ne peut pas imiter les grands clubs d'Europe qui peuvent se payer une douzaine de joueurs de très grand talent. En revanche, on peut s'offrir un groupe réduit mais talentueux et très solidaire. C'est notre stratégie avec les risques qui vont avec. Mais on les assume", expliquait J.D. Jackson, le jeune entraîneur manceau au début de saison.
Nancy n'a pas opté pour la même logique. Enfin champion de France après trois revers de rang à Bercy, le SLUC va découvrir l'Euroligue et n'a pas voulu tout chambouler. Les joueurs clefs de la saison passée sont restés comme les frères Greer, Samnick et Julian, et des joueurs à fort impact ont débarqué avec Wilson, Cox, Tchicamboud, Benson et Morandais. Avec un effectif plus étoffé et un banc fourni, le champion de France compte bien jouer les trouble-fête.
. LE TOP 16, C'EST POSSIBLE ?
En sept éditions, seules trois équipes - l'Asvel en 2003, Pau-Orthez en 2004 et 2007 - ont réussi à atteindre le Top 16. Aucune les quarts de finale. Pas vraiment encourageant. Et pourtant, on veut y croire. Et notamment pour le MSB qui possède un groupe à sa portée pour sa troisième apparition de suite dans la grande compétition européenne. Si Malaga et l'Olympiakos sont intouchables, les Sarthois vont s'offrir un mini-championnat avec le club italien d'Avellino, qui découvre l'Euroligue, et Zagreb. Et pourquoi pas aussi avec le Maccabi, qui n'est pas au meilleur de sa forme. Une place dans les quatre premiers semble plus que jamais d'actualité.
Nancy a été moins "gâté" par le tirage. Le Panathinaïkos, Barcelone et Sienne sont des habitués. Et il semble difficile de se mêler à leur lutte. Il reste alors la quatrième place. Et là tout y possible. Sopot et Kaunas sont abordables. Mais ce n'est pas gagné d'avance... Même si le SLUC, qui manque de poids en ce moment dans la peinture au poste 5 pour ce niveau, pourra compter sur son fidèle public de Gentilly pour se survolter.
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