Golden State, Batum et Porzingis ont déjà marqué la saison
ParAlain Mattei
Publié 18/02/2016 à 09:06 GMT+1
NBA - Une cadence folle des Warriors, des rookies qui brillent et des victoires aussi inattendues que certaines descentes aux enfers... Avant la reprise de la saison NBA ce jeudi soir, retour sur les faits marquants du début d'année.
Mathématiquement, la NBA a passé le cap de la mi-saison depuis quelques matchs. Mais la semaine de repos qui suit le All-Star Game est toujours un bon moment pour faire le point sur les forces en présence avant la dernière ligne droite.
Les favoris : Golden State Warriors
48 victoires. 4 défaites. Que demander de plus ? Stephen Curry (29,8 pts, 6,6 pds) est actuellement le meilleur joueur du monde, Klay Thompson (21,3 pts) reste une gachette formidable et Draymond Green (14,2 pts, 9,5 rbds, 7,2 pds) est l’homme à tout bien faire de cette équipe. Le record de 72 victoires en une saison des Bulls est désormais en ligne de mire, et Curry devrait s’adjuger un second titre de MVP consécutif. Étincelants dans les grands matchs, ils sont les immenses favoris de la saison.
La bonne surprise : Portland Trail Blazers
On leur promettait l’enfer après un remaniement complet de l’effectif autour de Damian Lillard (24,3 pts, 7,3 pds). Finalement, à la trêve, ils sont en position de se qualifier pour les playoffs. Lillard est définitivement le patron de cette équipe, et C.J. McCollum a pris le rôle de lieutenant en passant de 6,8 points par match l’an dernier à 20,7 unités depuis novembre. Une explosion qui pourrait lui offrir le titre de joueur ayant le plus progressé.
Le collectif : Boston Celtics
Au rayon de belles surprises, les Celtics méritent également une mention. Le basket collectif et défensif porté par Brad Stevens fait merveille. Sans véritable superstar, avec sept joueurs à plus de 9,9 points par rencontre, les petits hommes verts caracolent en troisième position à l’Est.
L'inconnue : Cleveland Cavaliers
Que valent vraiment les Cavaliers ? Si les Warriors et Spurs semblent au-dessus du lot, l’équipe de LeBron James domine tranquillement la conférence Est. La première partie de saison a été agitée par la mise à la porte de David Blatt. Tyronn Lue, un coach débutant, pourra-t-il porter cet effectif de stars jusqu’au bout ? Kevin Love va-t-il finir par s’épanouir à Cleveland ?
La déception : Chicago Bulls
Virer le coach Tom Thibodeau pour embaucher Fred Hoiberg était censé dynamiser l’attaque. Résultat : les Bulls ont la 27e adresse de toute la NBA, et ils sont désormais à la lutte pour les dernières places en playoffs. Hoiberg ne trouve pas son rythme, et toute la franchise semble faire la grimace. Des rumeurs de transferts sont même d’actualité, notamment autour de Pau Gasol.
Le phénomène : Kristaps Porzingis
Lorsqu’il a été sélectionné par les Knicks en 4e position de la dernière Draft, Kristaps Porzingis (13,9 pts, 7,7 rbds) a été accueilli avec des sifflets, et même des pleurs. Depuis, le même petit garçon porte fièrement son maillot. Un maillot qui s’arrache sur le NBA Store.
Avec quelques très belles sorties, le Letton a redonné un peu d’espoir à un Madison Square Garden en souffrance. Même si les playoffs devraient encore attendre, cela faisait longtemps que New York n’avait pas connu un tel phénomène. La bonne nouvelle, c’est que cela devrait durer plus longtemps que la “Linsanity” de Jeremy Lin en 2012.
Le rookie : Karl Anthony-Towns
Si Porzingis a fait beaucoup parler, c’est bien Karl Anthony-Towns qui file vers le titre de rookie de l’année. Avec une moyenne de 22,3 points et 12 rebonds sur ses 10 dernières sorties, le numéro un de la dernière Draft justifie toujours plus son rang au fil des semaines, en se montrant d’ailleurs plus convaincant qu’Andrew Wiggins, numéro un de la Draft 2014 et également joueur des Timberwolves. Un métronome dans la peinture.
Le Français : Nicolas Batum
Si Tony Parker (12 pts, 5,1 pds) est bien revenu et dirige des San Antonio Spurs dominants, Nicolas Batum réalise aussi une excellente saison. Arrivé de Portland pendant l’intersaison, il affiche sa meilleure moyenne en carrière au scoring avec 14,9 points par match. En novembre, il a même décroché un titre de joueur de la semaine.
La bétise : Blake Griffin
C’est sans la moindre contestation possible la blessure la plus bête de l’année. Fin janvier, pour des raisons qui restent obscures, l’intérieur des Clippers se bat avec un membre du staff et se casse la main. Bilan : 4 matchs de suspension et 4 à 6 semaines de convalescence.
L'interminable tournée d’adieux : Kobe Bryant
Un jubilé de 82 matches. C’est ce que s’offre Kobe Bryant cette saison puisque les Lakers ne sont absolument pas en position d’être dans la course aux playoffs. Un joueur avec un tel palmarès peut se le permettre, et il mérite d’être honoré. Mais quelque chose manque, et Kobe l’a très bien résumé il y a quelques jours lorsqu’un journaliste lui a demandé ce qu’il n’aime pas dans sa tournée.
Le fait que nous soyons nuls. C’est dur”, avait répliqué le Black Mamba sans hésiter.
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