LeBron, Kobe, Warriors : 10 grands souvenirs pour une saison NBA exceptionnelle

Une victoire légendaire, des records, une retraite grandiose, la relève qui montre le bout de son nez… Il s’est passé beaucoup de belles choses sur les parquets nord-américains depuis le mois d’octobre. Retour sur les 10 souvenirs les plus marquants d’une saison d’exception.

Alors, c’est qui le loser ? LeBron James a tenu son pari. Il a ramené un titre dans la ville maudite de Cleveland. Non seulement, il l’a fait, mais il y a mis la manière, en remontant un retard de 3-1 lors des Finals face à la meilleure équipe de l’histoire de la saison régulière, et en décrochant au passage le titre de MVP des Finals avec des stats de mammouth (29,7 points, 11,3 rebonds, 8,9 passes décisives, 2,3 contres et 2,6 interceptions de moyenne).

L’histoire est superbe. Critiqué ou raillé tout au long de sa carrière, parfois injustement, James a mis tout le monde d’accord. Désormais, il fait incontestablement partie des meilleurs joueurs de l’histoire de son sport. Libéré de toute pression, il pourrait même être encore plus terrifiant pour les dernières années de sa carrière. Attention, légende !

Non, les Warriors ne sont pas la meilleure équipe de l’histoire. Désolé, il faut gagner un titre pour valider ce statut. Mais leur campagne a tout de même été superbe. Cette course aux 73 victoires a tenu tout le monde en haleine au fil des semaines. Leur détermination pour renverser une situation mal engagée en finale de conférence a forcé le respect. Leur style de jeu incroyablement fun a offert un spectacle magique.

Stephen Curry a pris une grosse claque lors des Finals. Il n’a pas réussi à porter les Warriors. Mais comme pour son équipe, cela ne doit tout de même pas faire totalement oublier une année dingue. Le meneur de Golden State a régalé, avec quelques prestations complètement folles. Il s’est aussi définitivement imposé comme une superstar, avec un engouement énorme autour de sa personne, notamment chez les jeunes. Son titre de MVP obtenu à l’unanimité restera quoi qu’il arrive comme une grande première.

La défaite en finale le rendra peut-être plus fort. C’est aussi comme ça qu’on apprend et qu’on écrit une belle histoire.

On ne va pas se mentir, la dernière saison de Kobe Bryant n’a pas été parfaite. Au début, elle a même ressemblé à un chemin de croix. Le Black Mamba était là pour profiter de sa tournée, mais pas vraiment pour aider son équipe. Heureusement, l’ultime soirée a fait oublier tout ça. Gavé de ballons face à une équipe déjà éliminée de la course aux playoffs, le numéro 24 a quitté la scène sur une prestation à la hauteur de son immense carrière. 60 points et un petit discours. Mamba out !

Techniquement, Paul George (23,1 pts, 7,0 rbds, 4,1 pds) a fait son retour sur les terrains la saison dernière après sa terrible fracture de la jambe. Mais cette campagne est celle qui a confirmé son retour au premier plan. Tant mieux. À 26 ans, l’ailier des Pacers resprésente l’avenir de la ligue.

On les annonçait au fond du trou après les départs de LaMarcus Aldridge, Nicolas Batum et Robin Lopez. Finalement, Damian Lillard (25,1 pts, 6,8 pds, 4 rbds) est bien capable de porter cette franchise sur ses épaules. Une belle promesse pour les années à venir.

Les raisons de sourire sont rares à New York ces dernières années. Avec 14,3 points et 7,3 rebonds de moyenne, mais surtout quelques belles performances au mois de novembre, Kristaps Porzingis a réussi l’exploit de donner un peu d’espoir aux supporters des Knicks. Pourvu que ça dure !

Karl-Anthony Towns a apporté plus que de l’espoir chez les Timberwolves. Avec un double-double de moyenne (18,3 pts, 10,5 rbds) et un titre de rookie de l’année, le numéro 1 de la dernière Draft a immédiatement mis du concret sur la table. Avec l’arrivée de Tom Thibodeau sur le banc et le développement d’Andrew Wiggins, la franchise du Minnesota est une des plus prometteuses.

Cela faisait longtemps que le concours de dunk n’avait pas été aussi fun. Aaron Gordon s’est fait voler, mais qu’est-ce que c’était spectaculaire !

Il n’a pas été créé cette saison, mais le Crying Jordan a vraiment été partout en 2015-16. Une sorte de fil rouge délirant pour une saison complètement folle !