Jackson : "Un pari"

J-D. J. : La reprise arrive vite. Evidemment, il y a les craintes qui vont avec mais aussi l'excitation d'enfin démarrer après six-sept semaines de préparation. C'est très excitant. Surtout que les matches amicaux ont été positifs. Nous avons démarré avec beaucoup d'énergie. On a eu un creux lié à la fatigue due au travail physique. Mais depuis, on est vraiment remonté et la dernière semaine a été excellente. Je sens mes joueurs vraiment prêts à reprendre.

J-D. J. : On peut voir les choses comme ça. En même temps, je ne vais pas couper l'ambition du club juste parce que je fais mes débuts dans le métier. C'est l'inverse, je dois me mettre au niveau pour pouvoir "naviguer" cette formation talentueuse.

J-D. J. : Attention, les grandes équipes ne jouent pas qu'en attaque ou en défense. Il faut être fort des deux côtés du parquet. Après, j'espère qu'on l'on aura un peu plus de rythme en attaque et de menace extérieure avec tout le talent qui est arrivé durant l'intersaison. Je le répète toutefois : j'espère vraiment qu'on pourra former une équipe qui domine sur les deux côté du terrain.

Quels objectifs, Christophe Le Bouille, votre président ,vous a-t-il fixé ?

J-D. J. : C'est simple : on veut être champion cette saison. Ce n'est pas être prétentieux. C'est notre ambition et, en plus, si vous demandez à tous les sportifs, ils vous répondront cela. Après en Euroligue, on peut se fixer des limites mais l'idée est plus de jouer tous les matches à fond.

J-D. J. : Pour beaucoup de personne, le Top 16 est un peu symbolique. Pour moi, c'est plus une recherche de crédibilité, de fiabilité sur le plan européen. Une étape que Le Mans n'a pas encore réussi à franchir. Ces dernières années, l'Euroligue a finalement été une opération un peu négative. Les gens sont restés sur leur faim. On veut effacer ça en faisant plaisir à notre public.

J-D. J. : Un peu. J'ai pris le pari de ne pas avoir une équipe à 10 ou 11 rotations pour privilégier les joueurs de talent qui sont plus chers. Nos rotations vont donc reposer sur nos jeunes. On compte beaucoup sur eux. Et on croise aussi les doigts quant aux pépins physiques. Mais pour moi, si une équipe française veut avoir ses chances en Euroligue, il faut en passer par là. On ne peut pas imiter les grands clubs d'Europe qui peuvent se payer une douzaine de joueurs de très grand talent. En revanche, on peut s'offrir un groupe réduit mais talentueux et très solidaire. C'est notre stratégie avec les risques qui vont avec. Mais on les assume.

J-D. J. : L'évidence c'est que Nancy part en grand favori avec ses quatre finales de suite. Ils se sont renforcés avec des joueurs d'expérience à tous les postes. C'est le favori mais on espère jouer nos chances à fond même si on mettra peut-être un peu plus temps qu'eux pour être au top.